Président du Groupe d'ouverture
Vénissieux Terre d'Audace, Terre d'Avenir
Lettre ouverte à Mme
Ebersviller, PDG de la SACOVIV
Vénissieux, le 4 juillet 2013
Madame la Présidente,
Dans le Sacoviv, vivre ensemble n°36 du mois de juin 2013, la gazette de la
Sacoviv, vous vous permettez de m'attaquer personnellement et de diffuser cela
à tous les locataires.
Vous mettez en cause mon honnêteté
(et au passage, celle des médias) et vous allez jusqu'à qualifier mes
déclarations de "spécieuses". Ces affirmations de votre part sont
graves.
D'autant plus grave qu'à aucun
moment vous n'apportez le moindre commencement de preuve de vos invectives.
C'est d'ailleurs l'inverse
puisqu'après avoir soutenu le directeur depuis 2010 jusqu'au mois dernier,
pratiquant ainsi le déni des difficultés remontées par le personnel et les
locataires de la Sacoviv, vous avez finalement avoué implicitement votre erreur
en "limogeant" ce fameux directeur. Si mes propos tenus depuis des
années étaient de fruit de ma mauvaise foi, comme cela a été affirmé à de
maintes reprises, pourquoi alors l'avez-vous "limogé" ? Pourquoi
également avez-vous expliqué récemment dans un courrier à l'ensemble des
locataires que vous alliez organiser des rencontres avec les locataires pour
identifier ces problèmes. Hormis le fait qu'il était temps de vous préoccuper
d'eux (période électorale oblige), cela revient à reconnaître qu'il y a un
mécontentement suffisamment important pour justifier la mise en place subite
d'un tel dispositif.
Par la présente, je vous mets donc
en demeure, Madame, de justifier de façon précise vos accusations en faisant
référence aux propos que j'ai pu tenir et d'apporter la preuve de ce qu'ils
contiendraient de spécieux.
J'attends sereinement ces justifications
sachant que j'appuie systématiquement, et depuis toujours, mes interventions et
communiqués sur des témoignages du personnel, de syndicalistes, de locataires,
voire d'institutions telles que la médecine du travail et la MILLOS. Car
contrairement à vous, je ne parle pas dans le vide, je n'invective pas, mais
j'étaie mes propos d'éléments concrets et qui viennent de la vraie vie que vous
faites subir aux autres.
Il est temps de vous reprendre,
car je crois pouvoir discerner dans vos comportements les traits d'une panique
aigue face à une réalité qui visiblement vous rattrape et qu'il vous faudra
pourtant assumer un jour. Les vénissians, aux prises avec les réalités que vous
leur faites subir au quotidien sont de moins en moins dupes de vos dénies et
invectives gratuites.
Distinguant la personne (toujours
éminemment respectable) de vos actes, je vous présente, Madame, mes sincères
salutations.
Christophe GIRARD
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire