vendredi 5 juillet 2013

Lettre ouverte à Mme Ebersviller

Christophe GIRARD
Président du Groupe d'ouverture
Vénissieux Terre d'Audace, Terre d'Avenir

Lettre ouverte à Mme Ebersviller, PDG de la SACOVIV


Vénissieux, le 4 juillet 2013

Madame la Présidente,

Dans le Sacoviv, vivre ensemble n°36 du mois de juin 2013, la gazette de la Sacoviv, vous vous permettez de m'attaquer personnellement et de diffuser cela à tous les locataires.

Vous mettez en cause mon honnêteté (et au passage, celle des médias) et vous allez jusqu'à qualifier mes déclarations de "spécieuses". Ces affirmations de votre part sont graves.

D'autant plus grave qu'à aucun moment vous n'apportez le moindre commencement de preuve de vos invectives.

C'est d'ailleurs l'inverse puisqu'après avoir soutenu le directeur depuis 2010 jusqu'au mois dernier, pratiquant ainsi le déni des difficultés remontées par le personnel et les locataires de la Sacoviv, vous avez finalement avoué implicitement votre erreur en "limogeant" ce fameux directeur. Si mes propos tenus depuis des années étaient de fruit de ma mauvaise foi, comme cela a été affirmé à de maintes reprises, pourquoi alors l'avez-vous "limogé" ? Pourquoi également avez-vous expliqué récemment dans un courrier à l'ensemble des locataires que vous alliez organiser des rencontres avec les locataires pour identifier ces problèmes. Hormis le fait qu'il était temps de vous préoccuper d'eux (période électorale oblige), cela revient à reconnaître qu'il y a un mécontentement suffisamment important pour justifier la mise en place subite d'un tel dispositif.

Par la présente, je vous mets donc en demeure, Madame, de justifier de façon précise vos accusations en faisant référence aux propos que j'ai pu tenir et d'apporter la preuve de ce qu'ils contiendraient de spécieux.

J'attends sereinement ces justifications sachant que j'appuie systématiquement, et depuis toujours, mes interventions et communiqués sur des témoignages du personnel, de syndicalistes, de locataires, voire d'institutions telles que la médecine du travail et la MILLOS. Car contrairement à vous, je ne parle pas dans le vide, je n'invective pas, mais j'étaie mes propos d'éléments concrets et qui viennent de la vraie vie que vous faites subir aux autres.  

Il est temps de vous reprendre, car je crois pouvoir discerner dans vos comportements les traits d'une panique aigue face à une réalité qui visiblement vous rattrape et qu'il vous faudra pourtant assumer un jour. Les vénissians, aux prises avec les réalités que vous leur faites subir au quotidien sont de moins en moins dupes de vos dénies et invectives gratuites.

Distinguant la personne (toujours éminemment respectable) de vos actes, je vous présente, Madame, mes sincères salutations.

Christophe GIRARD

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