En premier lieu, je souhaite, avec toute mon équipe, faire part toute notre tristesse et de notre compassion suite au suicide de cette personne septuagénaire du quartier de Moulin à Vent. Comme nous l'avons toujours exprimé dans nos précédentes prises de position, nous redisons, aujourd'hui plus fortement encore, que l'on ne peut jamais s'accommoder de la tragédie d'une expulsion. Une démonstration ultime nous en ai donnée avec ce drame. Je disais encore le 14 mars dernier dans un communiqué de presse, puis le 25 mars au Conseil Municipal : "Le devoir politique est de tout mettre en œuvre pour sortir les personnes de cette situation et je serai le premier à y travailler concrètement dès que nous seront aux responsabilités de Vénissieux." Il s'agissait d'un engagement solennel.
Le temps viendra pour mieux comprendre ce qui s'est passé et si les uns ou les autres ont des responsabilités dans cette affaire. Il est certain que plus de proximité aurait probablement permis d'éviter ce geste désespéré. Visiblement, d'après les informations qui nous parviennent, il ressort que malgré un certain nombre de tentatives de contacts, aucune visite en personne n'aurait été faite depuis que l'expulsion avait été ordonnée par décision judiciaire le 6 octobre 2011 (soit il y a un an et sept mois).
Ce constat aurait dû amener Mme Picard à une certaine retenue dans ses propos. Ses dernières déclarations ont montré qu'il n'en était rien. Pourtant, Mme le Maire sait très bien que ses gesticulations et ses arrêtés bidons n'ont jamais protégé personne de l'expulsion. De façon décisive, ce tragique événement aurait dû l'amener à revoir son combat et à prendre ses responsabilités quant à l'action de terrain et de proximité qu'il serait nécessaire d'engager pour éviter de telle drame. Visiblement il n'en est rien, sa ligne reste le combat idéologique et non celui pour la personne. C'est regrettable, voire condamnable."
Christophe GIRARDLe temps viendra pour mieux comprendre ce qui s'est passé et si les uns ou les autres ont des responsabilités dans cette affaire. Il est certain que plus de proximité aurait probablement permis d'éviter ce geste désespéré. Visiblement, d'après les informations qui nous parviennent, il ressort que malgré un certain nombre de tentatives de contacts, aucune visite en personne n'aurait été faite depuis que l'expulsion avait été ordonnée par décision judiciaire le 6 octobre 2011 (soit il y a un an et sept mois).
Ce constat aurait dû amener Mme Picard à une certaine retenue dans ses propos. Ses dernières déclarations ont montré qu'il n'en était rien. Pourtant, Mme le Maire sait très bien que ses gesticulations et ses arrêtés bidons n'ont jamais protégé personne de l'expulsion. De façon décisive, ce tragique événement aurait dû l'amener à revoir son combat et à prendre ses responsabilités quant à l'action de terrain et de proximité qu'il serait nécessaire d'engager pour éviter de telle drame. Visiblement il n'en est rien, sa ligne reste le combat idéologique et non celui pour la personne. C'est regrettable, voire condamnable."
Article du Progrès suite à ce communiqué de presse : Réactions
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