dimanche 28 avril 2013

Gestion "sociale" de la Sacoviv : Exaspération à Monery

Hier matin je me suis allé à la rencontre des habitants de la tours du Monery qui a été incendié une nouvelle fois le samedi 20 avril (déjà trois autres départs d'incendie le 24 mars dernier). J'ai pu constaté l’extrême gravité des dégâts et rencontrer un certains nombre d'habitants. Tous vivent désormais dans l'angoisse d'une récidive. Certains expliquent qu'ils se réveillent la nuits pour guetter les odeurs de feu...
Les habitants rencontrés sont exaspérés par le délaissement de la SACOVIV et la dégradation de la situation de mois en mois. Ils sont également exaspéré par le manque totale d'écoute et de compréhension de la part du Directeur [adjoint] de la SACOVIV qui a proposé au personnes qui n'étaient pas contente de la situation d'aller se loger ailleurs: "vous n'avez qu'a déménager" leur a-t-il envoyé à la figure. Une exaspération pourtant compréhensible quand on apprend que pendant deux jours, suite aux dégâts de l'incendie, les habitant de cette immeuble de 12 étages ont du monté les escaliers dans l'obscurité avec pour toute lumière leurs seules lampe de poche... Il n'était pourtant pas difficile de faire une installation provisoire... En poursuivant la conversation, on apprends encore que l’ascenseur incendié le 24 mars est resté portes entrebâillée (30 cm), sans être mis en sécurité (soit disant en attendant l'expert) pendant près d'un mois !
Il m'a alors été indiqué qu'il était prévu une réunion informelle des locataires à11h30 dans le hall et que j'y étais convié. Les locataires souhaitaient signer en commun une lettre ouverte à Mme le Maire... Je suis donc revenu à 11h30. Les informations recueillies lors des échanges avec les nombreux locataires présents ont permis, si cela était encore nécessaire, de confirmer que les fonctionnaires de la MIILOS ne faisaient pas preuve de "malhonnêteté intellectuelle" dans leur rapport comme voulait nous le faire croire M. Thivilier. Les habitants apprécieront à leur juste valeur le dénie des problèmes de la SACOVIV exprimé par M. Guyard quand il expliquait au journaliste du Progrès : "Ce sont des appréciations subjectives". "Rien ne peut nous être reproché techniquement"... En tout état de cause, nous pouvons encore prendre mesure concrètement de la gestion sociale des locataires dont se revendique Mme Ebersviller.

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