mardi 9 octobre 2012

Service aux locataires et bien être des salariés se conjuguent et ne s'opposent pas

Intervention de Christophe GIRARD - Deuxième question orale au Conseil Municipal du 1er octobre 2012.
"Comme annoncé, [cette deuxième question] concerne les difficultés rencontrées par les locataires de la SACOVIV et plus particulièrement par les locataires de la résidence Ambroise Croizat II.
Partout où l'on passe à Vénissieux on entend des doléances des locataires de la SACOVIV. C'est assez impressionnant et cela confirme mes inquiétudes exprimées devant vous à plusieurs reprises au sujet de la souffrance du personnel de la SACOVIV.
Car il est évident, comme je l'avais rappelé à Mme Ebersviller, que le service aux locataires et le bien être des salariés se conjuguent et ne s'opposent pas.
Rappelons-nous les mots utilisés il y a quelques temps par les salariés de la SACOVIV pour décrire cette souffrance : "Notre première revendication" disaient-ils "porte sur le respect de la dignité du personnel".
Rien d'étonnant dans ce contexte de malaise, et même de mal-être, que rien ne semble fonctionner convenablement, que les relations soient tendus.
Un des derniers sujets en date (je passe sur les problèmes de chauffage et d'eau chaude à Max Barel de ces derniers jours), est le recensement des doléances des  locataires de la résidence Ambroise Croizat II que j'ai reçu par mail et dont la liste de diffusion fait apparaître qu'un grand nombre d'entre vous l'a également reçu.
Il nous y est fait mention de plus de 50 problèmes dans ce Bâtiment Basse Consommation tant vanté par la municipalité. Des problèmes dont certains ne sont pas des moindres puisqu'ils touchent la sécurité contre le vandalisme, les squats,… la sécurité incendie avec des fenêtres de désenfumages  bloqués pendant des mois et pas de contrôle officiel, des encombrants gênant le passage menant à une sortie de secours,... ou encore la sécurité des personnes avec les problèmes de non conformité à la règlementation en vigueur de la luminosité dans certaines parties communes et notamment des escaliers. Viennent s'ajouter encore un nombre important de problèmes non-réglés qui date de la construction de cet immeuble.
Encore une fois, ce qui est reproché ce n'est pas que tout ne soit pas impeccable. Même si la quantité de réclamations relevées dans le cas présent peut laisser planer des doutes sur la qualité de la maîtrise d'ouvrage lors de la construction, tout le monde sait aujourd'hui que la construction d'un bâtiment neuf recèle toujours un nombre significatif de réserves… Ce qui est préjudiciable, c'est le manque de professionnalisme de la SACOVIV et le manque de respect envers les locataires.
Par exemple, comment peut-on laisser passer les délais légaux pour traiter les malfaçons et les réserves ? Il nous est relaté, que Madame Ebersviller a déclaré elle-même en séance que :" Ce travail n'a pas été fait, ou trop partiellement" et d'ajouter la "SACOVIV, son maitre d'œuvre et l'entreprise en portent collectivement la responsabilité".
C'est bien de le reconnaître, mais il faut également agir.
Par ailleurs, il est impressionnant de voir le mépris de la SACOVIV à l'égard des locataires malchanceux à qui l'on refuse, par exemple, de déduire de leur loyers le montant perçu pour des caves inutilisables car inondées ou humide à l'extrême.
Suite à la mobilisation des locataires et à leur travail palliant les manques de la SOCAVIV dans la gestion de leur dossier, les locataires ont eu un certain nombre de réponses à leurs questions, mais pour l'instant ils ne semblent pas voir suffisamment venir les actes. Les délais de mise en œuvre par la SACOVIV seraient à mettre en perspectives avec les mises en demeures péremptoires de Monsieur Pierre-Alain Millet envers les commerçants…
 Pour ce deuxième sujet, ma question sera à double niveaux :
- Pour ce qui concerne cette résidence peut-on avoir de votre part quelques garanties sur le fait que ces locataires, qui ont interpellé les élus que nous sommes, vont voir leur cause avancer concrètement ?
- Et par ailleurs, plus globalement pour la SACOVIV, est-il possible d'engager des réflexions et surtout des plans d'actions permettant de redresser la barre en terme de qualité de management, de respect des salariés et des locataires ?

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