Ce matin j'étais présent à la caserne de Rochat (Lyon 7) pour soutenir les pompiers du Rhône et leur
appel adressé à tous les pompiers de France de cesser le travail pendant 69
minutes en solidarité avec eux suite au "guet-apens" qu'ils ont subi
la semaine dernière à Vénissieux.
Sur place, les responsables rencontrés, m'ont exprimé leur révolte face à cette situation inacceptable et également leur écœurement de leurs équipes de constater l'absence totale des élus de Vénissieux sur le terrain.
Ce matin à la caserne de Rochat, si le journal Expressions était présent, je n'ai en revanche vu aucun élus de Vénissieux... A croire, comme me lachait exaspéré un responsable, "que la municipalité cautionne ces exactions". Tel était en tout cas leur ressenti.
Et, n'en déplaise à Mme le Maire, pour bien démontrer que rien n'est inéluctable et que l'action politique (au sens noble du terme) peut avoir une efficacité, j'ai encore recueilli auprès de pompiers en charge du secteur de Rillieux-la-Pape, l'information selon laquelle ils ont noté une très nette amélioration de la situation depuis l'installation du nouveau maire Alexandre Vincendet. Autre illustration, lorsque je me suis présenté comme élu de Vénissieux, il m'a été manifesté un agacement certain, j'ai aussi tôt précisé que j'étais de l'opposition, ce qui a eu pour effet de transformer la crispation en un sourire, suivi d'un vibrant "cela change tout !". Triste réputation de notre municipalité dont ont peu mesurer la gravité du manque de soutien pour ces hommes et ces femmes qui interviennent sur notre territoire dans des conditions particulièrement difficile et même inadmissible.
J'ai la satisfaction de leur avoir apporté par ma présence un peu de réconfort et de leur avoir montré un peu de reconnaissance par mon soutien en tant qu'élu de Vénissieux. Ils m'en ont chaleureusement remercié. Ce n'était pourtant que bien peu de chose par rapport à leur engagement et la dette que nous avons envers eux.
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