La trésorière CGT du CE de Silia aurait détournè 60.000 € : silence assourdissant de M. Truscello

Il est des sujets qui rendent parfois les grandes gueules bien silencieuses. M. Serge Truscello semble de ceux-là. Ce conseiller municipal communiste de Vénissieux qui n'est autre que le secrétaire de la section PCF de Vénissieux, est aussi responsable syndical CGT BOSCH France. Lui qui ne rate jamais une occasion de mentir à mon sujet pour proférer que je serais pour la casse sociale ou l'exploitation du prolétariat, semble bien discret au sujet de sa collègue la trésorière CGT du Comité d'Entreprise de Sillia (repreneur de l’activité photovoltaïque de Bosch). Sa camarade syndiquée aurait "distrait" quelque 60.000 €, "confondant" ses comptes bancaires avec ceux du CE ! Pour se remplir les poches sur leur dos, elle n'aurait  ainsi pas hésité à priver d'activités sociales et culturelles ses collègues, pourtant déjà durement éprouvés par les chamboulements de leur entreprise. En tout cas, c'est ce que lui reprochent 98 ex-salariés (sur 128) qui ont décidé de saisir la justice afin d’obtenir réparation et qui lui réclament 800 euros par salarié pour préjudice économique et moral, ainsi que pour les frais de justice. Une situation qui met en lumière le bien peu d'abnégation de ces donneurs de leçon, sois-disant dévoués à la cause du peuple, et qui n'hésitent pas à le torpiller et le trahir.

Finalement, des soviétiques à nos jours, rien ne semble vraiment avoir changé chez les apparatchiks et leurs magouilles. 

Le pire, c'est que non content de ce silence que nous pourrions interpréter comme une forme de caution, M. Serge Truscello et son obligée Mme Picard, drapés dans les oripeaux de ce système d'apparatchiks, n'hésiteront pas à se targuer d'être les chevaliers de la défense des plus pauvres et à tancer ignominieusement ceux qui pourraient dénoncer leurs turpitudes.