Bien qu'habitué aux frasques de la municipalité de Vénissieux, les éléments qui m'ont été communiqué, comme à plusieurs groupes du conseil municipal, sur les agissements de la SACOVIV concernant les travaux engagés pour le retour à l'eau chaude sanitaire au gaz au sein de la résidence Jacques-Duclos font froids dans le dos.
De toute évidence, bien renseignés et bien documentés, les locataires expriment leur colère face aux pressions qui seraient effectuées auprès des personnes refusant ces travaux, notamment en les menaçant de couper l'eau chaude sanitaire.
Pourtant les locataires ont de quoi s'interroger sur le bienfondé de ces travaux quand on apprend que la solution gaz qui était proscrite il y a quelques années, devient aujourd'hui une nécessité, à tel point que l'on impose cette solution dans l'urgence et visiblement sans une grande transparence.
Les locataires se plaignent aussi de charges collectives qui seraient indument perçues par la SACOVIV auprès des locataires. Sommes qui cumulées durant des années font des montants faramineux. Cette façon de faire ne serait pas nouvelle. Elle avait déjà fait l'objet de remarques de la part de la MILLOS.
Enfin, quand on sait que l'économie calculée serait, après réalisation de ces travaux, d'1 euro seulement, l'approximation, voire l'opacité des méthodes de calculs, se révèlent particulièrement préoccupantes quand on sait que c'est au nom de cette économie que le locataire est légalement dans l'impossibilité de refuser cette installation.
Étant donnée ces différents éléments troublants, et inquiétants quant aux raisons qui pourraient motiver ces pratiques plus que douteuses, je demande, en tant qu'élu municipal et leader de l'opposition, qu'un moratoire soit observé sur ces travaux et qu'une commission paritaire incluant des élus de l'opposition soit mise en place sans délais pour apporter des réponses à l'ensemble de ces doutes qui seraient totalement choquants et inacceptables s'ils se confirmaient.
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