Pas plus tard
qu'hier au soir, lors du Conseil Municipal, Mme PICARD, Maire de Vénissieux,
n'a pu s'empêcher de décocher à mon encontre une invective m'expliquant
doctement que "la sécurité n'était pas une affaire de caméras
portatives", signifiant ainsi qu'elle rejetait en bloc les enseignements
des expériences pourtant très positives et reconnues de la municipalité de
Rillieux-la-Pape [sans la nommer] en termes de sécurité et de tranquillité
publique. Selon elle la sécurité était affaire de longue haleine dont elle
avait visiblement le secret et que tout allait bien à Vénissieux.
En octobre dernier
j'avais déclaré : "il est évident qu’une tel explosion de violence
directement à l’encontre des forces de l’ordre doit impérativement appeler à ce
qu’enfin une réponse politique et sécuritaire à la hauteur de la gravité des
faits soit apportée tant sur le plan national que local". Interpelé par la
presse sur cette déclaration, Mme PICARD avait naïvement rétorqué :
"Faut-il s'exprimer sur tout ?". Une
telle abdication est inacceptable et irresponsable de la part d'une première
magistrate d'une ville comme Vénissieux.
J'ajoute ce soir,
qu'il est plus que temps que soit enfin
pris au sérieux la gravité de ces incitations constantes à l'insurrection
véhiculées auprès des jeunes par ces agitateurs insidieusement déguisés en
pseudo-artistes et qu'elles soient sanctionnées en tant que telle.
Par ailleurs, je
tiens à préciser qu'en tout début de soirée, je suis allé à la Darnaise à la
rencontre des forces de l'ordre restées en surveillance. En tant qu'élu de la
république, j'ai tenu à assurer l'officier ainsi que les CRS présents, de notre reconnaissance et de notre plein et
entier soutien.
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