En novembre dernier, je m'étais fait l'écho du grand mécontentement de nombreux Vénissians venus voter et qui ont trouvé inacceptables les conditions offertes par la municipalité de Vénissieux pour la tenue de ces élections.
La ville avait effectivement encore une fois démontré son sectarisme et sa conception très malsaine de la vie démocratique en attribuant un seul locale de très petite taille pour l'ensemble de la troisième ville du Rhône (4 bureaux de vote dans seulement une soixantaine de m2 !), sans possibilité réelle de parking... Ce local totalement exigu et de surcroît totalement inconnu des Vénissians, puisqu'il n'existait que depuis quelques mois, était en plus en partie caché du fait de palissades de travaux. Les électeurs étaient tellement nombreux à déclarer que cela avait été le parcours du combattant pour trouver que l'on peut imaginer qu'un nombre significatif ont dû renoncer...
Un grand nombre s'interrogeait alors sur la manière dont serait traité la primaire de la gauche…
Deux mois plus tard la réponse est claire. Les faits étant têtus, les Vénissians ne pourront que constater que pour la primaire de la gauche, la chanson n'est pas la même. Ce n'est pas moins de quatre lieux de vote très bien situés dont disposera la primaire socialiste. Des bureaux de vote réparti sur l'ensemble de la ville, couvrant les quartiers des Minguettes, du Centre, de Parilly et de Moulin-à-Vent.
La démonstration est plus que criante : la démocratie à Vénissieux est à deux vitesses. Un scandale de plus pour une municipalité sectaire et bien étrangère à l'égalité démocratique qui n'hésite pas à appliquer des traitements que l'on pourrait sans hésitation qualifier de discriminatoires.
Je tiens à dénoncer publiquement le fait que les électeurs de droite et du centre, dans la plus grande des indifférences, sont traiter comme des citoyens de seconde zone, voire de seconde classe.
Communiqué de presse
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