Déjà depuis quelques jours nous étions
étonnés d'entendre des retours d'agents humiliés par de soi-disant déclarations
de notre part sur la "fainéantise des employés de mairie". Nous
comprenons mieux désormais : les élus de la majorité et/ou leurs comparses
reprennent du service dans leur sport favori de la calomnie, des amalgames
douteux et des ragots pervers.
Tout un chacun, un tant soit peu honnête,
reconnaîtra comme une constante, ma dénonciation systématique et
virulente d'un management déplorable du personnel de la ville, source de
souffrances au travail. Et cela depuis quelques 10 années que je me bats
sur le terrain à Vénissieux. Pour ceux qui n'auraient pas suivi depuis le
début, il suffit de taper le mot "management" dans le moteur de
recherche de mon blog*
pour comprendre que ce sujet n'est pas une nouveauté chez moi : rien que sur ce
mot on retrouve consignées plusieurs dizaines de pages de prises de position en
ce sens (se référer également à mes documents de campagne depuis 2007). Souvent
bien seul, combien de fois ai-je souligné en conseil municipal, en tant que
professionnel du management, le lien direct entre souffrance au travail et
absentéisme ? Allant jusqu'à évoquer la question du suicide au travail...
Conseillant aux apparatchiks du système en place de traiter cette question de
l'absentéisme non pas par la coercition comme ils le font, mais par une
amélioration du management.
Mais de cela Mme Picard, comme c'était
le cas de son prédécesseur, est incapable, tant elle est engluée dans son
propre système de sectarisme, de clientélisme, d'arrangements entre copains
et ses tristes corolaires pour les agents que sont l'écœurement, le dégoût et
au final la perte du sens de leur travail. Alors pour masquer son incapacité à
reprendre le droit chemin de relations professionnelles saines, Mme Picard
choisie de salir et transformer les propos des élus que nous sommes, préférant
brandir la peur de notre victoire, plutôt que de convaincre par un changement
effectif de ses méthodes de management.
A chacun de prendre conscience, "le
poisson pourrissant par la tête", qu'il est temps de changer l'équipe
gouvernante. Patience, désormais plus que trois ans avant la fin du mandat…
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