samedi 18 juin 2016

Combien de temps les Vénissians pourront-ils supporter la destruction de leur ville par une équipe d'idéologues tordus ?

Extrait de "Leur Vrai Bilan" - Document de campagne 2014
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Mercredi dernier, je commençais mon communiqué de presse au sujet des enfants de l'école Anatole-France par les mots suivants : "A Vénissieux pas un jour ne passe sans son 'fait divers' de délinquance grave". Mais, je n'imaginais pas que l'on pourrait dire, que tous les deux jours il y a une agression au couteau ! 
Ce vendredi après-midi, dans le quartier de la résidence Ludovic Bonin (Moulin à Vent) c'était cette fois-ci un jeune de 20 ans qui poignardait son propre frère de 26 ans, ce dernier étant envoyé à l’hôpital entre la vie et la mort (diagnostic vital engagé). Il faut savoir que dans ce quartier, depuis quelques années des jeunes croupissent autour du petit centre commercial (angle Route de Vienne / rue Ludovic Bonin). Ce centre commercial est en fait à l'agonie depuis des années sans que la municipalité ne fasse rien (cf. mon interpellation : "Coup de gueule : il est impardonnable d'avoir laissé notre ville s'effondrer de la sorte en termes de commerces de proximité")..
Il y a un point commun dans ces deux affaires de coups de poignard. Les antagonistes de ces deux agressions devraient naturellement être proches : deux camarades de classe, deux frères. Cela souligne la désintégration du tissus social. Année après année, je déplore la destruction de la dynamique sociale dans cette ville. Une destruction du fait de l’archaïsme idéologique de ses dirigeants municipaux et de leur profond mépris de la population. Bien plus encore, dans un calcul d'un cynisme criminel inhumain, cette population n'est pour eux que de la "chair à canon" électorale. C'est pourquoi ils laissent pourrir la situation et s'exonère de toute action concrète pour entrer dans la revendication de la "faute aux autres". Cette fois quel ministre Mme Picard va-t-elle pouvoir interpeler ? La Ministre de la famille ? Le Ministre de l'Intérieur ?

Désormais la question qui s'impose est : Combien de temps les Vénissians pourront-ils supporter la destruction de leur ville par une équipe d'idéologues tordus ?

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