samedi 16 avril 2016

Maxime Kyrszak, fusillé pour l'exemple ?

Décidément à Vénissieux il ne fait pas bon s'exprimer. Bien que sur la liste de soutien de Mme Picard encore aux dernières élections, un bénévole reconnu pour son engagement depuis des années au service de l’office municipal des retraités (OMR) se voit mis à l'index. Une mise à l'écart au prétexte d'une altercation avec un cadre de la Ville. "Altercation", qui a priori n'est qu'une "chamaillerie" autour d'un bout de papier et qui, si elle a fini par la chute au sol des deux "belligérants", ne semble en rien une agression à proprement parler. Mais il semblerait que ce monsieur de 80 ans avait également un franc parler qui ne plaisait pas aux apparatchiks au pouvoir à Vénissieux (bien qu'il soit plutôt de leur bord). Les manifestations de soutien n'y font rien, les apparatchiks sont inflexibles, ils dépêchent même trois équipages de la police nationale et municipale pour ramener à la raison cette "insurrection de solidarité" !
La terrible "dangerosité" de cet octogénaire justifie la mise au ban avec une lettre officielle de dénonciation du conseil d'administration de l’Office municipal des retraités diffusée à l'ensemble de ses adhérents. Une lettre édictant, semble-t-il, l'interdiction d'accès aux salles municipales à ce dangereux octogénaire ! Ce courrier pourfend même les indélicats collègues de Maxime Kyrszak pour leur soutien à "un auteur d’une agression" [citation de la lettre !]. Cran supplémentaire dans l'échelle de la répression, Mme Picard laisse sans réponse, voire repousse, la demande de l'octogénaire d'avoir une entrevue avec elle. Pas de dialogue avec les terroristes. Tolérance zéro !

Refus de dialogue, mais en revanche, plaintes déposées au commissariat de police, convocation pour rappel à la loi, radiations de l'OMR, rien ne semble assez fort pour écraser (casser ?) le malheureux. Ce monsieur est-il le seul coupable d'incivilité sur le territoire de Vénissieux ? Plus que jamais, la municipalité applique le principe d'une rudesse et du mépris avec les "gentils" et d'un laxisme avec les voyous.

Dans la même période, je reçois un courrier manuscrit du jeune Khaled qui stipule que ses minimas sociaux auraient été supprimé il y a trois ans du seul fait d'avoir dénoncé en public l'incompétence du directeur de la SACOVIV. Aujourd'hui, il ne trouve que mépris de la part des élus communistes de la ville... Lui aussi dénonce cette politique du "fort avec les faibles et faible avec les forts".

Visiblement à Vénissieux, pays du bonheur décrété, il est nécessaire de briser au plus tôt et par tous les moyens toute possibilité de critique du système.

A quand le retour des goulags pour tous ces fauteurs de trouble à l'ordre municipal ?

Aucun commentaire: