Sous tutelle, il est retrouvé 3 semaines après sa mort...

La nuit dernière un jeune homme a été retrouvé mort dans son appartement par la police et les pompiers. L'état du corps et les témoignages des voisins laissent à penser qu'il serait décédé depuis près de trois semaines.

Ce jeune homme, habitant du quartier Max-Barel à Vénissieux, avait déjà défrayé la chronique en novembre 2014. Les habitants du quartier s'en souviennent. Depuis des mois, cet homme faisait apparaître de graves difficultés psychiques. Le 27 novembre 2014 il avait suscité la panique dans le quartier en cassant tout dans son appartement et en jetant par la fenêtre avec force violence tout ce qui s'y trouvait, y compris les montants des fenêtres. Il avait alors été délogé de son appartement par les forces de l'ordre, appuyés par les pompiers.

A cette époque, les voisins s'étaient émus du fait que bien qu'il soit sous tutelle, il semblait totalement laissé à lui-même depuis des mois. Cette résidence appartenant à la SACOVIV, les locataires avaient plusieurs fois sollicité en vain la société de logement social vénissianne et son président, M. Pierre-Alain Millet, également adjoint municipal au logement, pour que soit pris en compte le danger qu'il représentait pour l'entourage et pour lui-même.

Cet homme après quelques mois d'internement avait été replacé dans le quartier Max-Barel. Les habitants s'étaient à nouveau inquiétés de sa présence et de l'inconscience que représentait le fait de le laisser seul sans soutient. M. Pierre-Alain Millet aurait à nouveau rétorqué que cela ne relevait pas de sa compétence, sans plus se sentir le devoir d'agir au service de cette personne malade. Triste attitude de la part d'un élu, car aujourd'hui, les évènements survenus ce week-end donnent hélas raison aux habitants qui s'étaient mobilisés. 

Comment se fait-il que cet homme sous tutelle ait pu être laissé à lui-même alors qu'il ne donnait aucun signe de vie pendant quelques trois semaines ? Et pour cause… Il serait temps que les élus de la majorité prennent conscience qu'ils sont au service de la population.