mardi 25 août 2015

Le boulanger de la place Ennemond Romand roué de coup

Que reste-t-il du vivre ensemble à Vénissieux ?

Que n'avait-on pas entendu pendant les deux dernières campagnes municipales (2014 et 2015) sur la baisse de la délinquance à Vénissieux. Mme Picard s'en félicitait ! Et lorsque je la remettais en cause à ce sujet sur les plateaux des débats télévisés ou radio, Mme Picard s'offusquait de mes propos !  

Mais dans une progression constante, les affaires, les actions violentes et les dégradations/vols se multiplient. Il n'y a qu'à voir la récurrence de cette thématique dans la presse et notamment le dernier "fait divers" à Vénissieux : Échanges de tir au gros calibre entre deux bandes rivales avenue des Martyres de la Résistance !

Le souci du vivre ensemble que Mme Picard évoque dans de nombreux discours officiels semble une fois de plus bien mis à mal. 

Quand on réalise que dans un quartier réputé calme de Vénissieux (place Ennemond Romand !), un commerçant est contraint de fermer son magasin tous les jours à 15 heure du fait de la présence de bandes hostiles et que cela dure depuis environ un mois et demi (!) sans que cela ne fasse scandale, comment pourrait-on dire que le problème de la sécurité est traité avec sérieux à Vénissieux ? Il est tout simplement affolant qu'une telle situation de non-droit ait pu perdurer et que l'on "s'y soit habitué" ! 

Alors rien d'étonnant quand cela fini par un artisan boulanger roué de coup en pleine journée  et pris à parti au sujet de l'utilisation de porc dans certains de ses produits (cf. Le Progrès). Ce dernier point est d'une gravité extrême et démontre la dérive de notre ville en termes de vivre ensemble. De tels agissements conduisent tout droit aux dérapages les plus fous dans un sens comme dans l'autre. Nous sommes, plus que jamais, en droit de nous demander ce qu'il reste du "vivre ensemble" à Vénissieux.

Devant cet accablant constat (et je pèse mes mots), comment ne pas redire à nouveau et avec encore plus de gravité qu'à "Vénissieux nous grimpons inexorablement les niveaux de l'échelle de Richter de la délinquance" et que "Mme Picard ne prend toujours pas ses responsabilités". Cette formulation avait offusqué, mais hélas les faits sont là (et ils sont têtus) pour confirmer l'exactitude de cette inquiétude.

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