Nous comprenons bien qu'il ne faille pas jouer avec les peurs sur un tel sujet et que la polémique est facile, alors que l'art est difficile. A ce titre nous nous étions abstenus de commenter trop rapidement cet article de Lyon Capitale, attendant d'avoir plus d'élément pour réagir.
Dans un premier temps, les explications produites ce jour par Mme Picard pourraient convaincre et même rassurer : tout apparaît sous contrôle et toutes les dispositions semblent être prises pour gérer les cas qui poseraient problèmes. Étant donné la gravité du sujet et la jurisprudence grandissante sur ce dossier en France, nous souhaitions pouvoir lui faire confiance.
Mais tout s'effondre quand on découvre le dernier paragraphe du communiqué de Mme Picard : "Pour conclure, la ville de Vénissieux a engagé une étude sur ces 8 groupes scolaires (mesures d’empoussièrement) afin d’avoir une évaluation précise de la situation". Mme Picard avoue donc d'elle-même qu'elle ne dispose pas d'une évaluation précise de la situation. Cela contredit gravement ses propos précédents et rend inopérantes ses affirmations sur le fait que la situation soit maîtrisée.
Étant donné la gravité des enjeux pour la santé des enfants scolarisés dans ces établissements et des personnels qui y travaillent, notre groupe se réserve la possibilité de demander au prochain conseil municipal la création d'une « Mission d'information et d'évaluation » sur ce sujet, comme le règlement intérieur du Conseil municipal de Vénissieux en prévoit la possibilité en son article 35 (art. L2121-22-1 du CGCT). Il s'agirait ainsi de permettre à l’opposition de suivre ce dossier et de contraindre la majorité à la transparence, et bien plus encore, à l'efficacité.
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