Après la mise en
examen du jeune de 23 ans ayant reconnu avoir projeté d'ouvrir le feu sur les
membres de la communauté musulmane de la mosquée El Forkane des Minguettes, un
rassemblement était organisé ce lundi à 17h30. Alors que l'absence de Mme le
Maire et celle de M. Gerin ont été remarqué, Christophe GIRARD (revenu pour
cela de son lieu de vacances) et des membres de son équipe ont tenu à être
présent.
Il s'agissait avant
tout de dénoncer tout acte ou volonté de violence contre une communauté
religieuse, quelle qu'elle soit. Christophe Girard a déclaré à la presse
présente que dans une affaire comme celle-ci, il est dangereux d'ajouter de la
tension à la tension. Agir de la sorte conduit à renforcer les crispations,
bloquant ainsi toute issue par l'intelligence et le dialogue, pourtant le seul
chemin possible pour apaiser et avancer. En ce sens il est important de noter
que d'après les médias qui citent une source proche de l'enquête, l'attentat a
été déjoué grâce à l'intervention de proches du jeune homme qui "alertés notamment par des documents
trouvés en sa possession et craignant une dérive extrémiste, ont signalé son
cas aux autorités". Le pire a ainsi été évité et cela doit être
souligné. Si ces "proches" n'avaient pas eu cette vigilance, les
conséquences auraient été toutes autres...
Cette catastrophe,
heureusement évitée, doit une fois de plus nous mettre en alerte. Si "le
politique" a été montré du doigt dans les interventions lors de ce
rassemblement, il est important de rappeler qu'en la matière rien ne pourra
avancer sans courage et détermination à affronter les difficultés. Comme cela
était évoqué dans un précédent article, le laxisme des uns et des autres, le
manque d'exigence pour soi et pour les autres, la désorganisation et la
déshérence peuvent avoir un coût humain exorbitant. Cet incident manifeste un
échec de plus. Encore une fois, il faut oser dire que les problèmes ne se
résoudront pas par une simple condamnation de circonstance (même la plus
virulente qu'il soit) ou même une lois. Chacun d'entre nous doit se sentir
impliqué qu'il soit "simple" citoyen, responsable religieux ou de la
vie publique.
Il faut également
rappeler que si le politique a pour vocation de créer les conditions du vivre
ensemble, il ne pourra cependant le faire véritablement et efficacement que
lorsque la population lui reconnaitra une réelle capacité et une réelle volonté
à servir le bien commun. Cela demande une autre approche que celle que l'on
peut constater actuellement.Toute notre ambition est de proposer aux vénissians
de mettre en place ce changement d'approche dès 2014. Il leur reviendra d'en
valider le choix par les urnes...
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