samedi 20 octobre 2012

Mort programmée des commerces de Ludovic Bonin ? Il n'y a pourtant pas de fatalité

Communiqué de presse du 20 octobre 2012
Lors du dernier conseil municipal (1er octobre 2012) j'étais intervenu au sujet de l'absence criante de politique de développement et de soutien du commerce à Vénissieux[1]. Je dénonçais notamment le fait que les commerces meurent à petit feu sur l'ensemble de la ville. Une fois de plus mes propos avaient été décriés et avaient fait l'objet d'un bruyant déni de la part de la majorité. Hélas, les faits me donnent encore raison : j'ai été interpelé hier au sujet d'un commerçant en détresse.


Synergie entre les commerces
et effet dominos
Il s'agit du point chaud, "le Caprice", situé dans l'espace commercial à l'angle de la rue Ludovic Bonin et de la route de Vienne. Cet espace commercial est l'exemple même de l'absence de dynamisation et du désengagement de la municipalité : refus de la mairie d'installer des poubelles, état lamentable des abords, absence de coordination, absence de réactivité pour la réouverture d'une supérette, etc…

Si ce quartier quelque peu isolé a besoin d'une vie commerciale, il est important de rappeler que ces commerces remplissent également une mission sociale pour les personnes à mobilité réduite et toutes les personnes n'ayant tout simplement pas les moyens de se déplacer dans les grandes surfaces.


Aujourd'hui il y a urgence, "Le Caprice" est sous le coup d'un "commandement de quitter les lieux" pour le 29 octobre 2012 en raison d'arriérés de paiements. Si ne s'agit pas de supprimer ces dettes (le commerçant ne le demande pas), l'objectif est de tout mettre en œuvre pour faciliter le règlement de ces difficultés et maintenir en vie ce commerce. Tous les commerçants de la place que j'ai rencontrés ce jour m'ont confirmé que la disparition de ce point chaud leur serait fatale car elle supprimerait l'apport quotidien de client et mettrait donc à mal la synergie indispensable à leur survie. Par ailleurs, tous s'accordent pour dire que cette fermeture amènera très vite à des situations de squat.


Nous demandons donc une mobilisation exemplaire de la municipalité et du bailleur pour facilité la sortie de crise de ce point chaud et œuvrer ainsi à la survie des autres commerces du quartier Ludovic Bonin.


Plus globalement nous réitérons notre demande que soit enfin mis en œuvre une réelle politique d'accompagnement et de dynamisation des commerces à Vénissieux pour désormais éviter d'en arriver à de telles extrémités.


Christophe GIRARD

[1] Cf. Intervention au Conseil municipal : Les commerçants de Vénissieux apprécieront...

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