vendredi 14 septembre 2012

Trahisson de l'exemplarité de la police nationale

Corruption, trafic d'influence, violation du secret professionnel, sont les principaux délits que l'on reprocherait à 7 policiers dont 4 du commissariat de Vénissieux.
Si la présomption d'innocence reste la règle pour tous, y compris les policiers, il est certain que de telles délits exposés au public provoquent l'émotion et le scandale.
Si ces accusations se révélaient exacte, ces faits ne seraient pas tolérables et seraient d'une extrême gravité, car avant tout ils entachent le corps de la police et crée le doute et la suspicion. Nous avons besoin d'une police forte et qui inspire confiance. Pour ce qui est de Vénissieux, les agissements évoqués de ces 4 policiers ne doivent pas détruire la réalité de la probité et du courage des quelques 140 policiers du commissariat de la ville.
La plus grande gravité de ces délits, s'ils se révélaient exactes, serait cette atteinte à l'image de notre police nationale. Je rejoints en ce sens M. Albert Doutre, Directeur départemental de la sécurité publique du Rhône, quand il déclare qu'il s'agit de "comportements inadmissibles qui trahissent l'exemplarité de la police nationale". Cette notion de trahison est pour moi centrale dans cette affaire, car d'une part, elle nomme sans fard la gravité et l'infamie des actes qui auraient été posés et d'autre part elle souligne le fait qu'ils sont en opposition avec l'exemplarité au quotidien du reste de la profession. Il est vrai que l'on ne parle que des trains qui n'arrivent pas à l'heure. Cette affaire doit être l'occasion de rappeler que l'exception confirme la règle. La règle du quotidien à Vénissieux, c'est l'exemplarité de la police.
Christophe GIRARD

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