Elections des conseils de quartier : les vénissians confirment le fiasco annoncé

Le désaveu infligé à Mme le maire par les vénissians est cinglant : la participation aux élections des Conseils de quartier enregistre une nouvelle baisse ! Une baisse inexorable qui s'inscrit dans la continuité des précédentes années. Un désaveu qui revêt cependant une particulière gravité cette année car pour masquer le désamour grandissant des vénissians pour ce simulacre de démocratie de proximité, la mairie avait mis en œuvre les grands moyens. Notamment un dispositif d'élections étalé sur la durée : plus d'un mois de scrutin ! Après avoir harcelé les habitants pour qu'ils se portent candidat sur le listes, ils avaient été harcelé pour aller voter. Rien n'y a fait.
Par ailleurs, les vénissians sauront-ils un jour combien tout cela a pu leur couter en frais de communication, d'imprimerie, d'affichage, de mobilisation des agents de la mairie, etc. ?

Comble de malhonnêteté, au lieu de reconnaitre son cuisant échec proche du désastre, Mme le Maire ose encore expliquer cette déculottée que lui ont infligé les vénissians par... la crise(1) ! Oui, vous avez bien lu ! Accaparés par la crise les vénissians n'auraient pas trouvé le temps de prendre le chemin des urnes pendant plus d'un mois (la plus part des bureau de vote étant placées sur leurs parcours, par exemple proche des écoles, etc...) ! Comme si ce rejet ne lui suffisait pas, Mme le Maire se permet encore, avec de tels propos, de se moquer ouvertement de ses administrés ! Mais elle ne s'arrête pas là, telle une mauvaise plaisanterie, elle en rajoute encore en expliquant qu'elle se félicite [!!!] de la participation aux Assemblées Générales des conseils de quartier qui était aussi faible que l'année dernière, soit 600 personnes. Un chiffre que l'on peu facilement imaginé comme gonflé et auquel il faut retirer les 120 élus des conseils de quartier, les apparatchiks qui viennent à toutes les séances et les élus de la municipalité. Le nombre de personnes qui s'est encore fait illusionner ne devrait pas dépasser de beaucoup les 250 personnes. Encore une fois c'est un bien triste bilan. Un bilan qui a sans-doute renforcé M. Gerin dans son choix précipité de jeter l'éponge pour les législatives ? 

En tout cas, ces élections sont la démonstration que les vénissians ne sont plus dupes des tartuferies de la municipalité actuelle et que le cauchemar de cette ville pourrait prendre fin dans un avenir proche.

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(1) Cf. Progrès du19 déc 2011