Mme le Maire a fait sa rentrée politique il y a quelques
jours dans le lieu prestigieux du Palais Saint-Pierre à Lyon. Curieuse façon de faire de la politique de
proximité !
Notons, que si nous ne sommes pas encore au niveau des pratiques
d'apparatchik tout puissant de son prédécesseur qui n'hésitait pas à faire dans
le grand luxe du restaurant "pour les nantis" de la Tour Rose (cf.
Articles déjà publié sur le sujet)
nous en prenons le chemin...
Il s'agit d'une démonstration de plus, si cela était encore nécessaire,
que ces gens ne s'intéressent pas aux vénissians pour eux-mêmes mais pour les
instrumentaliser, pour en faire un porte-voix de leurs combats idéologiques nationaux.
Mais revenons au fond de la conférence de presse. Mme le
Maire nous parle de son Grand Projet de Ville 2030. Sans tirer de conclusion
des errements du GPV 2015, elle nous promet ni plus ni moins qu'une continuité
dans le bétonnage de notre ville. Curieusement dans la bouche de cette
anticapitaliste, les promoteurs ont la part belle dans sa vision d'avenir.
Surtout, c'est le renforcement de la densité de population qui est au programme
comme si elle ne tirait aucune leçon du passé.
Par ailleurs, Mme le Maire nous explique que la ville c'est aussi du "vivre
ensemble, de l'épanouissement de la jeunesse", etc… Là, elle commencerait
à nous intéresser, mais comme toujours, il n'y a rien de concret sur un sujet
si important. Il s'agit pourtant du cœur du sujet et c'est le lieu même de l'échec
cinglant de la municipalité en place depuis des décennies à Vénissieux. La
prédominance de l'urbain sur l'humain, la prédominance du collectif
(collectivisme) sur le développement de la personne au sein de la société qui sont
la tare du marxisme et la marque destructrice de tout les systèmes qui s'en
sont inspirés (pays de l'Est, Chine, Corée du Nord, tiers monde ou Cuba). Il
suffit de voir avec quelle légèreté M. Yaid Ikdoumi, Directeur du GPV de
Vénissieux, évacue la question de cet échec dû à la prédominance de l'urbain
sur l'humain (cf. interview Expressions n°495 du 14 sept. 09). Cette absence de
la prise en compte de l'humain dans toutes ses dimensions, due au prima de la
vision idéologique sur la réalité, conduit à la stérilisation des initiatives
et à la stagnation. Il en résulte le phénomène de ghettoïsation que nous
observons chaque jour un peu plus à Vénissieux. L'absence de remise en cause à
ce sujet ne pourra que produire les mêmes effets. Le discours doctrinaire de Mme le Maire (à toutes occasions) ne peut que nous confirmer dans cette crainte. La seule issue pour Vénissieux et les vénissians sera de faire le nécessaire pour renverser ce système aux prochaines élections.
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