dimanche 18 septembre 2011

GPV 2030 : Du béton et de la lutte des classes !


Mme le Maire a fait sa rentrée politique il y a quelques jours dans le lieu prestigieux du Palais Saint-Pierre à Lyon.  Curieuse façon de faire de la politique de proximité !
Notons, que si nous ne sommes pas encore au niveau des pratiques d'apparatchik tout puissant de son prédécesseur qui n'hésitait pas à faire dans le grand luxe du restaurant "pour les nantis" de la Tour Rose (cf. Articles déjà publié sur le sujet) nous en prenons le chemin...
Il s'agit d'une démonstration de plus, si cela était encore nécessaire, que ces gens ne s'intéressent pas aux vénissians pour eux-mêmes mais pour les instrumentaliser, pour en faire un porte-voix de leurs combats idéologiques nationaux.
Mais revenons au fond de la conférence de presse. Mme le Maire nous parle de son Grand Projet de Ville 2030. Sans tirer de conclusion des errements du GPV 2015, elle nous promet ni plus ni moins qu'une continuité dans le bétonnage de notre ville. Curieusement dans la bouche de cette anticapitaliste, les promoteurs ont la part belle dans sa vision d'avenir. Surtout, c'est le renforcement de la densité de population qui est au programme comme si elle ne tirait aucune leçon du passé.
Par ailleurs, Mme le Maire nous explique  que la ville c'est aussi du "vivre ensemble, de l'épanouissement de la jeunesse", etc… Là, elle commencerait à nous intéresser, mais comme toujours, il n'y a rien de concret sur un sujet si important. Il s'agit pourtant du cœur du sujet et c'est le lieu même de l'échec cinglant de la municipalité en place depuis des décennies à Vénissieux. La prédominance de l'urbain sur l'humain, la prédominance du collectif (collectivisme) sur le développement de la personne au sein de la société qui sont la tare du marxisme et la marque destructrice de tout les systèmes qui s'en sont inspirés (pays de l'Est, Chine, Corée du Nord, tiers monde ou Cuba). Il suffit de voir avec quelle légèreté M. Yaid Ikdoumi, Directeur du GPV de Vénissieux, évacue la question de cet échec dû à la prédominance de l'urbain sur l'humain (cf. interview Expressions n°495 du 14 sept. 09). Cette absence de la prise en compte de l'humain dans toutes ses dimensions, due au prima de la vision idéologique sur la réalité, conduit à la stérilisation des initiatives et à la stagnation. Il en résulte le phénomène de ghettoïsation que nous observons chaque jour un peu plus à Vénissieux. L'absence de remise en cause à ce sujet ne pourra que produire les mêmes effets. Le discours doctrinaire de Mme le Maire (à toutes occasions) ne peut que nous confirmer dans cette crainte. La seule issue pour Vénissieux et les vénissians sera de faire le nécessaire pour renverser ce système aux prochaines élections.

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