mercredi 22 juin 2011

Rapport SACOVIV 2010 : il y a le point de vue de la mairie, mais il ya aussi celui des habitants et des salariers...

Conseil Municipal du 20 juin 2011 - Intervention du Groupe au sujet du Rapport de gestion annuel de la SACOVIV
"Vous nous demandez de nous prononcer sur ce rapport de gestion de la SACOVIV, fort instructif par certains aspects (j'y reviendrai), il n'en reste pas moins qu'il s'agit de votre rapport et qu'en la matière vous êtes juge et partie. Je le commenterai donc sur la base du rapport fait par les locataires de la SACOVIV et aussi celui fait par ses salariés.
Cumule des fonctions
Car la SACOVIV en 2010, vu du côté des locataires, c'est d'abord l'interrogation au sujet des 290.000 € de charges qui auraient été indûment perçues par le bailleur. Un sujet qui reste à notre connaissance sans éléments de réponse à même de clore la polémique plus que gênante pour la SACOVIV. 2010 c'est aussi les turpitudes de la structure et de la municipalité pour refuser le dialogue et décourager les défenseurs des locataires. Ceux-ci devant aller au Tribunal Administratif pour espérer se faire respecter et entendre.
Le rapport 2010 de la SACOVIV c'est encore le montant des notes de chauffage qui s'envole en juin 2011. Certes, il s'agit d'un autre dossier mais il vient se cumuler aux nombreux soucis des locataires.
Le rapport 2010 de la SACOVIV c'est également celui du personnel. Des informations qui en partie se recoupent avec celles de votre rapport. Notamment en termes d'absentéisme. Cet absentéisme qui comme chacun le sait est un indicateur prépondérant d'un malaise organisationnel. Malaise que les salariés expriment eux-mêmes avec des termes explicites quand au sectarisme du management, je rappelle leurs propos (je cite) : "notre première revendication porte sur le respect de la dignité du personnel". "Nous subissons au quotidien des insultes, des pressions...". Et quand, Mme Ebersviller, vous déclarez dans la presse que vous avez "bien conscience qu'il y a un malaise, mais que vous êtes aussi soucieuse du service rendu aux locataires". Vous démontrez par votre réponse, votre totale méconnaissance du management, car sinon, vous devriez savoir que le service aux locataires et le bien être des salariés se conjuguent et ne s'opposent pas : un salarié bien dans sa peau est la meilleur garantie d'un service efficace aux locataires.
Le rapport sur la SACOVIV c'est enfin le manque de concertation affiché vis-à-vis des habitants. Manque très bien illustré lors du dernier conseil au sujet du projet d'aménagement de la résidence Max Barel. Vous l'avez en effet clairement démontré en refusant sans concession notre suggestion constructive consistant à permettre la mise en place d'une concertation avec les habitants par le report du vote à un conseil municipal ultérieur.
Pour finir, car nous pourrions y passer la nuit tellement il y a de choses à dire sur la gestion désastreuse de la SACOVIV, je vous ferai part d'une dernière interrogation. Il s'agit d'une des interrogations suscitées par les tristes constats de notre visite de la Résidence Max Barel le mois dernier(1) et dont on peut retrouver le détail sur notre blog.  L'interrogation est donc la suivante : Pourquoi faites vous si peu de confiance à vos collaborateurs. En effet, il faut avoir bien peu confiance pour autant concentrer les pouvoirs ! Car Mme Ebersviller vous cumulez à vous seule : le poste de 3ème adjointe, le poste de présidente de la SACOVIV et le poste de Directeur Général de la SACOVIV… A coté de cela, M. Patrick Guyard n'est plus que le Directeur Général Délégué… Je me permettrai d'apporter un élément de réponse : cette défiance est connue pour être le point commun de tout système dictatorial."
(1) Cf. Rapport de visite du quartier Max Barel (21 mai 2011
Article déjà paru sur le sujet : Projet Résidence Max Barel : un vote malgré l'absence de concertation réelle avec les habitants

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