lundi 18 avril 2011

Et de quatre !

Hier c'était la quatrième ouverture dominicale consécutive du Supermarché du Vieux Bourg. Les commerçants locaux et les forains ne décolèrent pas. Il apparaît que c'est le seul cas d'ouverture dominicale d'un supermarché sur tout le territoire de Vénissieux. Si ce n'est de la complicité (cela reste à démontrer), pourquoi bénéficie-t-il tout au moins de la complaisance de la Mairie ? Encore une fois, il n'y a pas d'attaque spécifique sur ce supermarché, ni de la part des commerçants, ni de notre part, ce qui est remis en cause c'est l'absence d'une véritable politique pour le développement du centre ville.
Hors, un centre ville comme le Vieux Bourg (actuellement totalement délaissé) est une nécessité pour l'équilibre d'une ville, encore plus qu'ailleurs du fait de la densité du béton à Vénissieux.
Un vieux centre, c'est un repère, un lieu de ressourcement, une accroche historique dans une ville où les barres d'immeuble prédominent. Tous les sociologues s'accordent sur cette nécessité de repères d'ancrage pour les populations. C'est une problématique bien connue, notamment suite à l'expérience de la création de villes nouvelles en plein champ.
Quel avenir pour le petit commerce du Vieux Bourg ?
Mais a priori, ceux qui ont en charge la gestion de cette ville ne s'embarrassent pas de telles préoccupations. Il est vrai que pour eux,  le mépris de la personne humaine fait partie intégrante de leur idéologie; l'histoire du XXème siècle et le quotidien à Vénissieux l'ont largement démontré.
Article déjà publié sur ce sujet :
- Un mauvais coup pour la vie économique très fragile du centre ville

2 commentaires:

Anonyme a dit…

bonjour il semblerait que le personnel du dimanche sont des étudiants.Je trouv cela très bien.Ayant dialoguer avec les employés, qui ont confirmé les "rumeurs".

Webmestre a dit…

Le problème n'est selon moi pas dans le fait que ce soit des étudians ou non. Le problème est la survie du commerce de proximité du Vieux Bourg. Il s'agit d'un équilibre très fragilisé aujourd'hui et seule une politique globale pourrait permettre d'envisager un avenir serein de ce centre ville. Je vous engage à pousser votre enquête auprès des autres commerçants, comme je l'ai fait moi-même. C'est édifiant et cela donne une autre envergure à la question. Bien cordialement.