Non seulement le débat sur la police municipale a été confisqué comme nous le disions dans un précédent article* (le sujet n'étant pas porté au conseil municipal et les élus de l'opposition n'étant informés qu'a posteriori par la presse !), mais aujourd'hui Mme Picard s'en ouvre sans complexe dans Le Progrès. On peut notamment lire que pour elle, "la réflexion concernant la réorganisation de la police municipale s'est déroulée en concertation avec les partenaires de la majorité", comme si l'opposition n'existait pas. Une fois de plus Mme Picard démontre son sectarisme et son mépris pour la démocratie de proximité en négligeant les représentants élus par près de 48% des électeurs qui se sont exprimés dans les urnes en 2008, soit presque un électeur sur deux.
A la lecture de l'article du Progrès (et du tract du PS), la raison profonde de ce refus de transparence et de démocratie semble désormais évidente : la majorité étant divisée (le PS est en désaccord) Mme le maire ne doit pas vouloir assumer publiquement ce différent, voire même assumer le fait de devoir dépendre de l'opposition pour dégager une majorité... Si telle était le cas, cela ressemblerait alors vraiment à un déni de démocratie caractérisé...
*Article déjà paru sur le sujet : Police municipale : un débat confisqué !
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