Communiqué de presse au sujet du rappel à la loi de Mme Picard par M. le préfet Gérault (cf. article du Progrès du 6 mai 2010).
Mme Picard a vraiment besoin d'un rappel en termes de vision politique. La société est un tout, la loi et la justice sont une nécessité. Quand il n'y a plus de société, ce sont les faibles et les pauvres qui subissent le plus les affres des uns et des autres, surtout des puissants. Le B-A BA de la politique c'est de savoir que sans règle et sans loi, c'est la loi du plus fort qui s'instaure. Avant de remettre en cause officiellement et publiquement la loi et son application il faut y regarder à deux fois !
M. Gerin, à son corps défendant, le démontre de façon manifeste dans son livre "Les ghettos de la république" (et oui j'ai de la culture !). Livre que l'on pourrait rebaptiser "Confessions d'un maire soixante-huitard". Il nous y confesse, qu'a tord, il avait vue dans l'ordre social une machine à combattre qu'il a combattu. Dans ce même livre, il y décrit les tragiques conséquences de ses erreurs. Réflexion de courte durée (la durée d'une élection ?) quand on voit ce qui se passe depuis sur le théâtre vénissian.
M. Gerin, à son corps défendant, le démontre de façon manifeste dans son livre "Les ghettos de la république" (et oui j'ai de la culture !). Livre que l'on pourrait rebaptiser "Confessions d'un maire soixante-huitard". Il nous y confesse, qu'a tord, il avait vue dans l'ordre social une machine à combattre qu'il a combattu. Dans ce même livre, il y décrit les tragiques conséquences de ses erreurs. Réflexion de courte durée (la durée d'une élection ?) quand on voit ce qui se passe depuis sur le théâtre vénissian.
Une fois cela dit, ce qui est le plus choquant c'est le flagrant délit d'hypocrisie et de cynisme. On apprend que le locataire qui devait être expulsés le mercredi 14 avril 2010 faisait suite à une décision judiciaire du 1er juillet... 2004 !
En 6 ans, madame le maire et son prédécesseur, n'ont visiblement pas été capable de réagir et réussir à aider convenablement cette personne. Six ans pour agir ! Et Madame le maire a l'outrecuidance de brandir l'argument de l'urgence sociale ! Cela vaut vraiment un premier prix de démagogie idéologique. On pourrait presque porter plainte pour non-assistance à personne en danger...
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