vendredi 9 avril 2010

De retour du débat sur "La journée de la jupe" au cinéma Gérard-Philipe

Communiqué de presse
" A l'image et dans le prolongement de ce film courageux, qui ose, dire les choses, qui ose traiter le sujet de la laïcité sans tabou, mais surtout qui le fait avec beaucoup d'intelligence et beaucoup de cœur, le débat a été d'une très haute qualité et d'une très grande dignité.

Les témoignages ont été nombreux pour exprimer avec douleur des similitudes avec des choses vécues à Vénissieux. Deux professeurs ont même expliqué avoir vécu le jour même une situation de délaissement s'apparentant directement au passage du film montrant que l'enseignante n'est pas soutenue par sa propre direction !

Il est cependant regrettable qu'un tel débat n'ait reçu aucun soutien de la municipalité. Seuls deux élus de deux groupes d'opposition différents, en la personne de Madame Mertani et de moi-même, se sont trouvées être présent pour représenter la municipalité lors de cet événement.

Il est vrai que sans nier la nécessité de disposer de moyens financiers, toutes les interventions faisaient apparaitre la primauté de la prise en compte des jeunes comme des personnes à part entière qu'il faut impliquer et pour lesquelles il faut s'impliquer. Un état d'esprit aux antipodes de la politique de revendication collectiviste stérile et stérilisante menée encore aujourd'hui par les gens au pouvoir dans cette ville depuis si longtemps.

Oui, il était vraiment dommage que personne de la majorité municipale, après tant d'années échec, n'était là pour profiter des enseignements de ce débat et s'ouvrir à de nouveaux horizons pour la gestion de la ville."

1 commentaire:

Vénissieux 2014 a dit…

Bonjour, non je n'ai pas été la présentation du film "la journee de la jupe". Mais je suis étonné qu'aucun élus de la majorité n'était présent. Si c'est le cas, c'est inadmissible. Pour ce concerne cette journée, je travaille moi-même dans une cité scolaire (collège, lycée à Lyon) et je peux vous confirmer que ce ne fut pas un grand succès, ni de la part des élèves ni de la part des professeurs. Je ne suis pas très pour ce genre d'action mais attention de ne pas stigmatiser les évènements qui n'ont rien à voir avec le vestimentaire.