lundi 8 février 2010

Plainte d’un agent de la ville contre un élu : Le silence toujours aussi lourd de Mme le Maire et de son Adjoint en charge du personnel

Comme pour les précédents articles sur le sujet, vous trouverez ci-après, le contenu in-extenso de l'articles du Progrès (sans commentaire de notre part...)
Suite à la plainte déposée le 10 décembre par un agent de la ville contre Bayrem Braïki (PCF) et un frère de l'adjoint au maire, pour « menaces de mort avec arme (blanche) », la procédure suit son cours ! Après avoir entendu et confronté les protagonistes, le commissariat de Vénissieux vient de transmettre les résultats de son enquête au parquet. Lequel, dans la quinzaine, décidera d'éventuelles suites à donner à « l'affaire ». Laquelle concerne une violente agression verbale ayant eu pour cadre le quartier Léo-Lagrange aux Minguettes. Bayrem Braïki, qui n'a pas déposé plainte contre son accusateur dans l'attente de la décision du parquet, se dit victime d’une cabale montée de toutes pièces. Les services de police ont donc recueilli deux versions bien différentes ? Ils ont aussi enregistré une main courante de l'employé communal qui quelques semaines après les faits, a soutenu être l'objet de tentatives d'intimidation ou de provocations.
Pour sa part, Michel Picard (PCF) a accordé « la protection fonctionnelle »(1) à l'agent de la ville et à son adjoint. La maire de Vénissieux ne souhaite pas réagir tant que la procédure en cours n'a pas trouvé sa conclusion. Mais pour Philippe Bouvier (CGT), « la protection fonctionnelle n’a donné lieu à rien de tangible. Jusqu’à preuve du contraire l’agent est la victime dans cette affaire. Il est en arrêt du travail depuis deux mois suite au traumatisme subi et n’a même pas reçu un appel téléphonique de la mairie, sans parler de conseil, d’aide psychologique. D’autre part, nous attendons toujours une réponse au courrier adressé en décembre à Thierry Vignaud (MRC) président du Comité d’hygiène et de sécurité (CHS) et adjoint du personnel, dans lequel nous demandions la tenue d’un CHS extraordinaire. » H.P.
(l) Un dispositif légal est prévu pour les: agents contre les « attaques » dans l'exercice de leurs fonctions. Les élus bénéficient d'un régime similaire.

Sur ce sujet voir également :
-
"Menaces de mort contre un agent" : Le lourd silence de madame le maire
- Le "fait divers" d'un Adjoint au maire (PCF)* qui nous laisse sans voix...
- La CGT grogne elle aussi contre les méthodes de Mme le maire

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