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En arrivant sur l'Avenue Jacques Duclos le soir du 13 juillet pour assister au feu d’artifices de Vénissieux, la tension était déjà palpable. Étant allé saluer la police municipale et la police nationale, j'ai pu échanger avec eux et me rendre compte que la situation était déjà tendue. Les casseurs n'avaient pas attendu pour entrer dans la provocation. Avant même, le début du feu d’artifice, un camion de pompier avait déjà été caillassé. En suite, le feu d'artifice n'était pas encore fini, que déjà une vingtaine de CRS, suivit d'une dizaine de camion, ont du faire mouvement en traversant l'avenue en direction du quartier Max Barel. Un (ou deux ?) hélicoptère était déjà en action. Triste scène d'une ville en état de siège, à laquelle les familles et les enfants ont pu assister en direct au lieu de profiter du traditionnel spectacle. L'inquiétude était sur tous les visages. Les faits qui se sont déroulés en suite toute la nuit (principalement) dans le quartier Max Barel ont été des plus choquants et des plus inadmissibles. Le pourrissement de notre ville porte ses fruits nauséabondes. Les témoignages recueillis le lendemain auprès d'habitants du quartier étaient à la fois plein de colère, d'accablement et d’écœurement. Où va notre ville ?
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