Réhabilitation de la Place Ennemond Romand : Mme Picard se moque odieusement des habitants

Lors de l'Assemblée Générale du conseil de quartier de Lévy/Renan/MoulinàVent mardi dernier Madame Picard et M. Pierre-Alain Millet se sont moqués littéralement des habitants. Comment oser dire qu'ils s’occupent de la réhabilitation de la place Ennemond-Romand, alors que cela fait plus de 20 ans que cela dure. Quand on veut, on peut ! 

En 2012, c'est moi en tant qu'élu de l'opposition qui ait dû interpeler en personne M. Gérard Collomb, Président du Grand Lyon, à ce sujet lors d'une inauguration sur la rue Henri Barbusse à deux cent mètre de la place Ennemond Romand. M. Thivilier (à l'époque adjoint à l'urbanisme et à la voirie) venait juste de refuser aux habitants présents qui l'enjoignaient d'intervenir en leur nom pour les défendre sur ce sujet ! Ayant capté l'attention de M. Gérard Collomb, j'ai dû en suite me battre pendant des semaines pour obtenir un rendez-vous avec le Vice-Président du Grand Lyon en charge de la voirie. Rendez-vous qui finalement s'est fait avec les élus de la majorité, mais sans moi, dans mon dos ! Cet "histoire vécue" démontre l'attentisme de la municipalité sur ce sujet. Prendre aujourd'hui une posture de victime du Grand Lyon Métropole, comme Mme Picard l'a fait lors de l'Assemblée Générale, en "regrettant" que cette réhabilitation soit "l'arlésienne à Vénissieux" est indigne de sa fonction. C'est tout simplement du foutage de G... .

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En agissant de la sorte Madame Picard se moque odieusement des habitants. Quant à demander une pétition aux habitants, comme elle la fait mardi dernier, il s'agit tout simplement d'un aveu de son incapacité à défendre les Vénissians. A quoi sert un maire s'il n'est pas capable de défendre efficacement ses concitoyens ? Non, le vrai problème dans ce dossier, comme dans tant d'autres à Vénissieux, c'est l'absence de volonté et le clientélisme. Sur ce dernier point, tout le monde comprend que Mme Picard méprise les habitants de Moulin à Vent et se doute qu'elle leur fait "payer" le fait que ce quartier ne lui soit pas favorable lors des élections. Une bien honteuse conception de la démocratie !

Pour mémoire, j'avais consigné cette histoire en 2014 dans mon document de campagne "Leur vrai bilan" sous forme de petit livre. En lisant la dernière ligne, vous verrez que j'étais "devin" (cf. page 27 - copie en pièce jointe). 

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