En cette période de 14 juillet,
Vénissieux, une fois de plus, a été le lieu de débordements inacceptables. A
Vaulx-en-Velin, même si cela semble encore bien timide, la Maire a reconnu que
sa ville devait "commencer à combler en partie le retard accumulé par la
commune ces dernières années en matière de prévention et de répression de la
délinquance". Quand verra-t-on Mme Picard prendre cette orientation ? A
lire ses déclarations, il n'en est rien.
Il est pourtant urgent de se
reprendre, quand on sait, par exemple, que dans le quartier de Max-Barel lors
de l'intervention des CRS dans la nuit du 13 au 14 juillet, des adultes ont
pris la défense des jeunes "incriminés", invectivant les forces de l'ordre,
leur demandant de partir, hurlant "qu'ici ils n'étaient pas chez
eux", etc. Une dérive des plus inquiétantes... A Vénissieux nous
grimpons inexorablement les niveaux de l'échelle de Richter de la délinquance
et Madame Picard ne prend toujours pas ses responsabilités.
Les habitants de ce même quartier
Max-Barel ont été très surpris, car pour la première fois M. Pierre-Alain
Millet, président de la SACOVIV et adjoint au maire, a réagi par un courrier
vigoureux à l'incendie de voitures survenu dans la nuit du 10 au 11 juillet
(cf. pièce-jointe). Rien n'avait été fait seulement 15 jours plus tôt quand
d'autres véhicules avaient subi le même sort. L'exaspération des habitants du
quartier est montée à son comble, quand ceux-ci ont compris que cette réaction
n'était due qu'au fait que cette fois ces actes malveillants avaient touché le
bien… d'une élue communiste de la municipalité. Ceci, expliquant cela ! Un
comble !
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