Intervention de Christophe GIRARD au Conseil Municipal du 1er octobre 2012 concernant le rapport n° 2 - "Évolution du réseau de chaleur - Avenant n°26"
- prix du mètre cube d'eau chaude qui se retrouve à des tarifs prohibitifs bien au-delà de ceux pratiqués dans les communes voisines.
- chauffage trop chaud ou trop froid,
- chauffage défaillant et locataires en colère
- déperdition de calories en ligne, etc.
- coupure d'eau chaude annuelle pendant une semaine pour révision technique, une pratique archaïque digne des pires systèmes collectivistes.
A propos de système collectiviste, j'ai été très édifié, lors du comité de transparence et de surveillance du chauffage du 28 juin dernier, d'entendre M. Pierre-Alain Millet expliquer aux habitants venu lui faire savoir leur colère, que ce système de chauffage, même s'il coutait plus cher, avait le mérite de faire que tout le monde se chauffe. Curieuse justification ?!
Cela revient à dire : vous avez du mal à payer votre chauffage donc on va vous le faire plus cher ! Une justification qui n'est pas sans rappeler le fonctionnement désastreux des pays de l'Est avant la chute du mur. Comme quoi, une même idéologie, produit les mêmes fruits quelque soit le lieu où elle sévit.
Au minimum, tout cela reflète le mépris de la ville pour ses habitants.
Ce n'est donc pas sans crainte que nous vous entendons évoquer l'extension du réseau de chaleur de Vénissieux et la multiplication des utilisateurs, car les mêmes causes produisant les mêmes effets, une multiplication des utilisateurs ne peut que se traduire par une multiplication des déçus et des mécontents. Nous ne pouvons nous résoudre à étendre à de nouvelles populations le cauchemar quotidien de ce système de chauffage.
Pour ce qui est du prix fixe du gaz négocié par la ville, c'est une bonne chose, mais qu'adviendra-t-il après 2014 ? Il est vrai que les élections municipales seront passées… Peut-être même anticipez-vous que cela ne vous concernera plus ?
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