mardi 17 juillet 2012

La cour des comptes rend publique les limites de la politique de rénovation urbaine


La cour des comptes a rendu public aujourd'hui un rapport intitulé : "La Politique de la ville une décennie de réformes". Dans ce rapport la cour des comptes fait apparaître les limite et même l'échec de la loi d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine (loi du 1er août 2003). Les écarts de développement entre les quartiers prioritaires et les villes environnantes ne se sont pas réduits, bien au contraire, ils ont augmenté. Les différentes actions publiques menées en faveur de la banlieue depuis des années n’ont pas amélioré le sort des habitants des cités et les « inégalités demeurent ». Cela a cependant couté la bagatelle de 40 milliards d'euros sur la période 2004-2013.
Je suis toujours très étonné de voir combien nos énarques ne semblent jamais se poser les bonnes questions. Bien sûr l'argent est un besoin très concret pour mettre en œuvre des actions de réhabilitation ou de décloisonnement, voire même de sécurisation. Mais il faudra comprendre un jour que ces actions, les plus coûteuses soient-elle, n'auront jamais d'effet curateur à long terme, si elles ne s'attaquent pas à la dimension humaine des difficultés rencontrées.
Il est temps d’identifier que ce n’est pas une approche matérialiste (qu'elle soit marxiste ou hyper-libéraliste) qui peut permettre d’échapper à cette spirale, mais bien au contraire une approche qui s’appuie sur la personne humaine. Les sommes colossales englouties depuis 30 ans dans les banlieues n’ont fait que panser des plaies sans jamais les guérir (pendant que d'autres s'ouvraient), car les fonds alloués ne traitent pas les causes, mais les effets.
Prendre en compte la dimension humaine cela commence par le bannissement du laxisme et l'assistanat, qui sont avant tout destructeur d'énergie et d'estime de soi. Le laxisme décourage l’honnêteté, l’assistanat décourage l’initiative et… permet l’asservissement.
A ce sujet, il faut dénoncer et combattre l’instrumentalisation de la misère opérée par un grand nombre de maires de ces banlieues, souvent marxisants, dont le seul but est de maintenir les populations dans cette revendication perpétuelle très efficace pour faire perdurer un électorat favorable. Sur une ville comme Vénissieux, on a désormais payé beaucoup trop cher le tribut à l'arnaque mise en œuvre depuis des décennies. Dans notre ville, c'est avant tout la politique démagogique de l'écran de fumée qui est mise en œuvre. A grand renfort d'opération médiatiques et de grand coup (coûts ?) de communication, on fait croire à une volonté d'aider la population par des provocations, des revendications stériles et stérilisantes. Une approche qui ne fait que renforcer la "ghettoïsation" pour en suite, comme le fait M. Gerin, la constater, et très innocemment, la "regretter".
Prendre en compte la dimension humaine c’est également mettre sous les projecteurs tous les gens qui se battent humblement et au quotidien pour travailler, payer leur loyer, éduquer au mieux leurs enfants. Ils sont majoritaires. C’est encore mettre en œuvre, par touches successives, une approche globale ambitieuse ouvrant chacun par des initiatives concrètes à reprendre en main son propre avenir et son environnement, d'en devenir acteur. Les fruits en seront pour les habitants de retrouver fierté et estime de soi. Le moteur de la logique de succès sera alors en route.
Prendre en compte la dimension humaine c'est encore ne pas éluder la prise de conscience, pourtant combien indispensable, de la nécessité de tout mettre en œuvre pour que chacun fasse sienne la culture et les règles de vie sociale du pays.
Pour arriver à cela, s'il faut de l'argent, il faut surtout du cœur, de l'implication et une volonté ferme de construire. Il faut avant tout croire dans les ressources insoupçonnées de la personne humaine et puiser dans une connaissance de ses motivations profondes. Cette approche est délibérément incompatible avec celle des idéologues qui dirigent Vénissieux depuis des décennies. La solution ne pourra donc venir que d'un véritable changement d'équipe. A chacun d'en prendre conscience. A chacun de s'engager pour que ce changement devienne réalité lors des élections municipales de 2014.
Christophe GIRARD
Nota : Il est à noter que cet article ne traite pas du sujet brûlant de la gestion irresponsable de l'immigration. Un sujet très souvent évoqué par des vénissians eux-mêmes issus des précédentes vagues d'immigration. Il faut avoir le courage de rappeler que l'immigration et la régularisation massive ne peuvent être vues comme une générosité. Du rêve initial, elles conduisent au cauchemar de la ghettoïsation et du communautarisme, et à la souffrance du déracinement. Ici, le bon sens serait d'enrayer le tout-immigration et d'instaurer une politique de co-développement efficace et respectueuse des pays concernés, notamment afin de cesser le pillage de leurs meilleurs éléments.

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