Il y a quelques jours nous titrions un article de ce blog, "André jette l'éponge...", pour aussi-tôt préciser qu'il ne s'agissait pas d'André Gerin, mais des boucheries André. Mais cette fois-ci c'est bien le député qui jette l'éponge. Il déclare ne plus vouloir briguer un nouveau mandat en 2012. Pourtant jusque là rien ne laissait imaginer une telle issue. Au contraire les signes d'une volonté de se maintenir étaient nombreux : les empoignades avec le Front de gauche, le soutiens, un temps, de Guy Fisher soulignant dans la presse que Gerin malgré tout restait le candidat naturel, les provocations habituelles, etc... Tout montrait que c'était reparti pour un nouveau tour. Alors pourquoi ? Pourquoi ce renoncement qui en tous points apparaît comme une reculade ? Sans doute parce que le baron sent le vent tourner. La grogne d'un nombre toujours plus grand de vénissians qui ouvrent les yeux sur un régime odieux par bien des aspects, la discorde et les tensions au sein du PCF et avec les cousins-germains du Front de gauche montraient déjà l’essoufflement du système. De toute évidence, M. Gerin n'a pas voulu faire l'élection de trop.
En 2007, lorsque M. Gerin était allé porter ses boulons devant la mairie de Saint-Fons, nous avions souligné le cocasse de cette situation, car nous avions relevé que s'il venait apporter les boulons c'est qu'il était déboulonné ! Nous avions alors commenté en disant que désormais il ne restait plus qu'à pousser pour que ce monument d'un passé révolu tombe. Finalement, il n'y aura pas de combat, il s'est déboulonné tout seul, il s'est disqualifié tout seul. "Tout ça pour ça !", aurait-on envie de conclure...
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