dimanche 20 mars 2011

Un mauvais coup pour la vie économique très fragile du centre ville

Ce dimanche 20 mars 2011 matin, le supermarché du Vieux-Bourg
a ouvert ses portes pour la première fois...
Il y a quelques années, à grands renforts d'articles dans la presse et de déclarations M. Gerin avait fait savoir son opposition formelle à l'ouverture du supermarché du Vieux-Bourg (a l'époque de l'enseigne ATAC) le dimanche, jour de marché. Il annonçait que "la ville n'avait pas l'intention de changer d'avis". Il disait encore "Je n'accepterai pas l'ouverture du magasin le dimanche…" Il allait jusqu'à dire : "Il est évident que si l'enseigne devait à l'avenir ouvrir dans la matinée du jour dominical, cela pénaliserait les commerces alimentaires du Vieux-Bourg ainsi que les forains habitués du marché des places Sublet-Barbusse". Qu'en est-il aujourd'hui ?
Madame le Maire, quant a elle, était encore il y a peu aller prêcher la bonne parole contre le travail du dimanche à Carrefour. Qu'en est-il aujourd'hui ?
Ce qui était évident il y a trois ans le semble beaucoup moins depuis ce matin. En effet, le supermarché a ouvert ses portes ce dimanche matin avec la bénédiction (?) de la municipalité. Tout du moins, une soit disant réunion d'information avait été organisée à la hâte avec l'Union des Commerçants dans laquelle tous les commerçants ne sont pas, notamment ceux de l'alimentaire. Le créneau horaire retenu (vendredi à 16 h) était aussi un élément dissuasif pour un commerçant prévenu quelques heures avant par le bouche à oreille… Par ailleurs, M. Thivillier aurait affirmé qu'il avait prévenu tous les forains. J'ai fait ma propre enquête ce matin. Résultat : tous tombaient des nues. Qui croire ?...
Tout cela a un relent de mauvaise fois, un relent qui ne nous étonne hélas plus !
Les commerçants de ce matin me faisaient part de leur exaspération et pour certains, de leur sourde inquiétude quand à leur avenir… Ils ont déjà tant de mal à simplement survivre.
Le moins que l'on puisse dire, est que cette nouvelle mésaventure est un coup dur pour un commerce déjà très fragile faute d'une véritable politique de soutien et de développement.
Un commerçant me disait ce matin : "les dégâts [dus à la trop longue absence d'une véritable politique pour le développement du centre ville] sont déjà presque irrémédiables, la mort du centre ville est programmée". Terrible constat. 
Communiqué de presse
[cliquer sur l'image pour l'agrandir]
L'incompétence et le désengagement de la municipalité actuelle est inadmissible, c'est le bien vivre ensemble qui est en jeu lorsque l'on détruit de la sorte la vie d'un centre-ville. Il est évident qu'il s'agit d'un axe de travail significatif pour notre équipe en 2014.
Christophe GIRARD

Aucun commentaire: