lundi 14 février 2011

Squat au bord du Boulevard Bonnevay : Mme le Maire est aux abonnés absents…

Je me permets de me faire le porte parole d'habitants situés en limite Nord-Est de Vénissieux. J'ai en effet été interpellé par eux en ma qualité d'Elu du Conseil Municipal, car ces personnes sont en plein désarroi face à l'inertie de la Ville de Vénissieux (il est vrai que Mme le Maire a actuellement fort à faire en terme de coup médiatique et ne peux donc s'occuper de tout...).
Il se trouve que dans leur voisinage direct, en bordure Nord de Bonnevay (cliquer sur la photo ci-jointe pour obtenir le plan), une butte boisée d'un échangeur est occupée depuis cet été par des "squatteurs" (probablement des Roms ?) qui abattent les arbres et construisent sans cesse de nouvelles habitations de fortunes "en dur" à grand renfort de palettes.
Ce problème a été signalé par téléphone par plusieurs habitants à la Mairie de Vénissieux dès son commencement.
Devant l'inaction de Mme le Maire, un courrier a été écrit au Ministre Brice Hortefeux le 16 janvier avec copie à M. Gérard Colomb en tant que président du Grand Lyon, Mme Picard, maire de Vénissieux et M. Coulon maire du 8ème.
Mise à part Mme le Maire de Vénissieux, tous ont répondu :
- Le ministre a chargé de Préfet du dossier,
- Le président du Grand Lyon a transmis le dossier à ses services…
- Le maire du 8ème est intervenu immédiatement auprès de la mairie de Vénissieux (il confirme au passage que ce terrain ce situe bien sur la commune de Vénissieux), puis devant le silence de celle-ci, assure avoir chargé les services de la ville de Lyon de chercher des solutions bien que cela ne relève pas de sa compétence.
Mais de la part de Vénissieux (la collectivité directement concernée) : rien !
Il faut encore signaler que:
- la police municipale passe régulièrement et après quelques échanges de paroles se retire sans plus inquiéter les "squatteurs",
- j'ai pu constater par moi-même les choses ce samedi et notamment que ce jour là il y avait un feu dégageant des fumées polluantes et malodorantes (combustion de pneus ?),
- ce lieu qui n'a ni accès, ni eau, se transforme peu à peu en décharge publique (les déchets commencent à affluer, visibles notamment depuis Bonnevay.
- des observateurs relèvent que régulièrement des personnes nouvelles arrivent, avec bagages, dans des camionnettes et d'autre repartent tout aussi bizarrement. De quels trafiques s'agit-il ?
Personnellement, je suis très irrité de constater que la municipalité de Vénissieux, alors qu'elle était prévenue dès le début, n'a rien fait. On sait pourtant que dans ce genre de situation le temps joue contre nous. Par ailleurs, il est déplorable et condamnable que la mairie de Vénissieux n'ait même pas pris la peine de répondre à ces habitants inquiets.
Christophe GIRARD

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