Il y a quelques temps les représentants du personnel de la municipalité de Vénissieux (CGT et SUD) se plaignaient du refus de Mme le Maire et des élus de les recevoir. Ils ont en effet dû attendre presque un an après la prise de pouvoir de Mme Picard pour qu'elle accepte de les rencontrer. On a du mal à imaginer une organisation de plus de 1350 salariés dont le nouveau patron refuserait pendant près d'un an de rencontrer les représentants du personnel !
Choqué par cette attitude, j'avais alors écrit aux représentants de la CGT et de SUD pour leur proposer de les rencontrer en tant que Conseiller municipal de Vénissieux et Président du Groupe d'ouverture Vénissieux, Terre d'Audace, Terre d'Avenir. SUD a très vite exprimé un refus. La CGT a prit le temps d'un débat interne pour finalement me proposer, il y a quelques jours, de me recevoir. C'est comme cela que nous nous sommes finalement retrouvés à une même table, lundi dernier, dans les locaux de l'avenue Pierre Sémard.
Comme l'a dit M. Philippe Bouvier (CGT) en introduction, "cette rencontre avec un élu de l'opposition est une première à Vénissieux". L'effet de la nouveauté a cependant vite été oublié. Nous sommes très vite rentrés sur le fond des problèmes et je tiens à souligner que cette rencontre de plus d'une heure trente a été d'une grande qualité d'écoute et de dialogue. Les réflexions sur les limites et les déficiences de l'approche managériale de la ville ont été évoqué sans tabou. Ont été au menu : absentéisme, arrêts maladie, désespoir des agents, départs de cadres, rétention d'information, manque de reconnaissance, absence d'interlocuteur, suicides parmi le personnel, défiance de la hiérarchie,...
Cela a été l'occasion pour moi de réaffirmer l'importance d'une approche managériale respectueuse des personnes. Une approche qui nécessite beaucoup d'énergie et de volonté pour créer les conditions d'un plein épanouissement de chacun au service des Vénissians.
En conclusion, je dirais que cette rencontre s'est révélée être une expérience très riche et constructive. Je tiens à saluer cet acte courageux d'ouverture et de dialogue de la part de mes interlocuteurs et suis prêt à réitérer cette démarche avec qui le souhaitera.
Choqué par cette attitude, j'avais alors écrit aux représentants de la CGT et de SUD pour leur proposer de les rencontrer en tant que Conseiller municipal de Vénissieux et Président du Groupe d'ouverture Vénissieux, Terre d'Audace, Terre d'Avenir. SUD a très vite exprimé un refus. La CGT a prit le temps d'un débat interne pour finalement me proposer, il y a quelques jours, de me recevoir. C'est comme cela que nous nous sommes finalement retrouvés à une même table, lundi dernier, dans les locaux de l'avenue Pierre Sémard.
Comme l'a dit M. Philippe Bouvier (CGT) en introduction, "cette rencontre avec un élu de l'opposition est une première à Vénissieux". L'effet de la nouveauté a cependant vite été oublié. Nous sommes très vite rentrés sur le fond des problèmes et je tiens à souligner que cette rencontre de plus d'une heure trente a été d'une grande qualité d'écoute et de dialogue. Les réflexions sur les limites et les déficiences de l'approche managériale de la ville ont été évoqué sans tabou. Ont été au menu : absentéisme, arrêts maladie, désespoir des agents, départs de cadres, rétention d'information, manque de reconnaissance, absence d'interlocuteur, suicides parmi le personnel, défiance de la hiérarchie,...
Cela a été l'occasion pour moi de réaffirmer l'importance d'une approche managériale respectueuse des personnes. Une approche qui nécessite beaucoup d'énergie et de volonté pour créer les conditions d'un plein épanouissement de chacun au service des Vénissians.
En conclusion, je dirais que cette rencontre s'est révélée être une expérience très riche et constructive. Je tiens à saluer cet acte courageux d'ouverture et de dialogue de la part de mes interlocuteurs et suis prêt à réitérer cette démarche avec qui le souhaitera.
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