lundi 4 janvier 2010

Par son refus de porter assistance à un vénissian, la mairie laisse se ruiner les économies de toute une vie...

En ce début d'année, nous aurions préféré vous apporter de meilleures nouvelles, mais l'actualité de la municipalité ne peux hélas être changée d'un coup de baguette magique...
Le cas ci-dessous illustre les méthodes aussi incompréhensibles qu'inexcusables de la municipalité. Cette affaire à commencée sous le règne de M. Gerin et continue, sans aucun changement, sous celui de Mme Picard (la continuité est hélas totalement assurée).
Une personne ayant acheté une maison (chemin de Feyzin) avec les économies de toute une vie de travail se voit expropriée d'une part non-négligeable de son terrain et se retrouve dans l'obligation de détruire sa terrasse, qui est pourtant un élément essentiel dans la valeur de la maison. En effet, le Grand Lyon, dans le cadre d'une autorisation de construire sur un terrain situé sur une parcelle à l'arrière de la cette maison, réalise qu'une bande de terrain lui appartenant est utilisé à tort par des riverains (figure 1 - Cliquer sur l'image pour l'agrandir). Le grand Lyon décide alors de condamner cet accès, qui selon le témoignage d'un voisin existe depuis au moins 50 ans. De ce fait la personne propriétaire de la maison se voit dans l'obligation de laisser un accès sur son terrain (figure 2 - Cliquer sur l'image pour l'agrandir).
Il ne nous appartient pas de dire si légalement cet accès était ou n'était pas utilisé à bon escient, mais ce qui est choquant dans cette affaire, c'est le refus de toute assistance de la part de la mairie. Du témoignage de la famille concernée, pas moins de 7 courriers on été envoyés à la mairie et n'ont jamais eu de réponse (il semblerait même que M. Gerin aurait refusé de recevoir un recommandé !) et plusieurs rendez-vous en mairie ont été refusés. Impuissante la personne propriétaire de la maison a vu son patrimoine se faire détruire. Comble de la bêtise, le chemin, propriété du Grand Lyon, désormais condamné, va maintenant devenir, faute d'accès, une bande de terrain vague non entretenu. Encore une fois on marche sur la tête à Vénissieux.

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