"Bien que ce rapport n'appelle pas de vote, je rappelle comme je l'ai déjà fait au dernier conseil municipal que la délégation donnée à Madame le Maire pour ces actes de gestion implique une obligation d'information envers nous tous, conseillers municipaux. A ce titre j'avais demandé lors du conseil du 21 septembre dernier, puis réitéré au conseil du 26 octobre dernier d'obtenir des précisions quant à l'absence de libellé claire et explicite de l'acte du cabinet ADAMAS daté du 26 juin 2009 relatif aux frais de procédure suite à l'instance n°0 705 047-6. Après deux relances, j'ai donc obtenu l'information est j'ai été quelque peu étonné d'apprendre qu'il s'agissait justement de l'affaire concernant le procès où la veuve d'un agent de la mairie de Vénissieux demande la reconnaissance du suicide de son mari en accident du travail. Est-ce que cette information nous a été volontairement caché à nous tous, élus de la majorité, comme élus de l'opposition, je ne pourrais jamais l'affirmer. Mais en tout cas, je tiens à ce que tous ici présent soit au courant. Ce sujet est grave et je rappelle que je me permets de faire mention de cette affaire parce que ceux qui s'en estiment victime, vont jusqu'au tribunal pour en obtenir une reconnaissance. Je ne sais si c'est la même affaire, mais quand une personne en vient à se pendre dans les locaux techniques de la ville de Vénissieux, le symbole semble suffisamment fort pour que l'on n'enferme pas cela dans un silence absolu. A ceux qui voudraient me faire taire en prétextant une impudeur de ma part, je rappelle que quand on parle de suicides chez Renault ou chez France Télécom des gens ici présent ne mettent aucun frein à leur propos. Et si je parle de cela, au risque de briser des tabous, c'est parce qu'il s'agit de drames qui se passent dans notre municipalité et qui devrait tous nous interpeller.
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