dimanche 20 décembre 2009

"Menaces de mort contre un agent" : Le lourd silence de madame le maire

Comme pour le précédent article, trouvez ci-après, le contenu in-extenso des articles du Progrès (sans commentaire de notre part...)

« Menaces de mort contre un agent » : la CGT réagit

Il y a un peu plus d'une semaine, un employé de la ville de Vénissieux a déposé plainte contre Bayrem Braïki (PCF), adjoint au maire "', et un frère de l'élu, pour « menaces de mort avec arme » (lire nos éditions du 16 décembre). Naturellement, « l'affaire » est sur toutes les lèvres à la mairie. Elle vient de faire l'objet d'une prise de position de la CGT des fonctionnaires territoriaux, principal syndicat au sein de l'administration communale. Ses responsables évoquent « une violente agression verbale, des menaces de morts avec arme blanche, alors que l'agent du service des espaces verts se rendait à son travail (l'altercation s'est déroulée dans le quartier « Léo Lagrange » aux Minguettes, NDLR). »
La CGT précise : « Vu la gravité de la situation, la hiérarchie a décidé immédiatement d'affecter dans un autre secteur le fonctionnaire agressé. Lequel est en arrêt maladie suite au traumatisme subi et a demandé une « protection fonctionnelle et juridique » auprès de Michèle Picard (PCF), maire de Vénissieux. » Dans le prolongement, le syndicat réclame « la tenue imminente d'un Comité d'hygiène et sécurité (CHS) suite à des faits qui mettent en cause la santé et la sécurité des agents. Au sein du CHST, un groupe de travail « agression » doit être créé.».
Les responsables cégétistes ont sollicité « une rencontre, dans les plus brefs délais,"avec Michèle Picard, maire de la commune, ainsi qu'un représentant de son groupe politique afin que soit trouvée une issue positive à ce conflit gravissime, porteur de haine et d'intolérance (..) Le maire doit manifester sa détermination à protéger les employés communaux, en déposant systématiquement plainte dès qu'un fonctionnaire subi une agression de quelque nature que ce soit. »
Rappelons que pour sa part, Bayrem Braïki soutient qu'il s'agit d'« une cabale, une affaire montée de toutes pièces. » H.P.
NOTE
(1) Élu pour la première fois en 2001, Bayrem Braïki a pris en charge, depuis 2008, une délégation importante : « économie -insertion-formation-emploi - lutte contre les discriminations -coordination Jeunesse »

Voir également :
- Le "fait divers" d'un Adjoint au maire (PCF)* qui nous laisse sans voix...
- La CGT grogne elle aussi contre les méthodes de Mme le maire

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