lundi 9 novembre 2009

Un jour viendra...

En ce jour du 20ème anniversaire de la chute du mur de la honte, il faut avant tout rappeler la mémoire des victimes de ce système et de cette idéologie totalitaire et mortifère. Cent millions (100 000 000) de morts à travers le monde, mais combien plus encore si l'on compte les personnes qui ont survécu aux persécutions, aux internements en hôpitaux psychiatriques, aux goulags, mais qui en sont sortie détruites dans leur âme, véritables morts vivants. Il faut aussi faire mémoire de ces enfants arrachés à leurs parents jugés indignes du fait de leur foi religieuse, de leur dissidence, où tout simplement parce qu'ils représentaient un risque du faite de leur notoriété acquise au service... du système. Ces enfants étaient alors placés dans d'effroyables orphelinats. Tous ces crimes sont encore aujourd'hui totalement gardés dans un honteux silence. Il ne faut pas non plus oublier que ces régimes détruisaient les structures familiales, tout sens critique, tout sens des responsabilités, toute capacité entrepreneuriale, autant d'éléments qui ont anéanti durablement les fondements de ces sociétés et qui expliquent les errements de ces pays et leurs difficultés à s'en sortir aujourd'hui.
Nous savons qu'aujourd'hui encore cette idéologie produit sa cohorte de souffrances et de destructions humaines. En Chine, à Cuba et même là où les systèmes sont tombés, ils laissent encore des plaie béantes qui saignent toujours, car elle ont détruit en profondeur les ressorts fondamentaux de la personne humaine. Honte à ceux qui soutiennent encore cette idéologie et qui comme l'à encore fait il y a peu madame le maire se permette de le faire publiquement.
En ce jour anniversaire ne perdons pas espoir d'en finir avec le communisme à Vénissieux.

Un jour viendra, j'en suis certain, où nous aurons l'honneur de rebaptiser solennellement une place de Vénissieux pour commémorer la date du 9 novembre 1989 et de dévoiler la plaque suivante en mémoire des victimes des régimes communistes. Victimes dont les habitants de Vénissieux passés et actuelles font eux aussi, dans une certaine mesure, également parti.

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