Lettre adressée le 14 novembre 2008
Monsieur le Maire,
Faisant suite au courrier envoyé par les représentants du personnel du centre social Roger Vaillant demandant à l'ensemble des membres du conseil municipal de bien vouloir les rencontrer, notre groupe, représenté par Monsieur Djilannie Ben Mabrouk et moi même, est allé entendre l'exposé de la situation dans laquelle ils se trouvent.
Nous sommes ressorti très interpellé par leurs témoignages, documents à l'appui.
Les informations recueillies sur l'historique particulièrement trouble de cette affaire et les conséquences sur le centre et sur son personnel sont
effectivement très préoccupantes : Dénonciation de malversations et détournements de fond d'un directeur, erreur manifeste de recrutement, pressions, recours au Prud'homme pour harcèlement, démissions en cascades, modification des statuts pour que les délégués du personnel soient exclus du conseil d'administration, dossier d'agrément non remis à la CAF, non-remplacement de la présidente démissionnaire du conseil d'administration, etc. L'avalanche est impressionnante et l'accumulation pose questions : pourquoi un tel acharnement, pourquoi si peu de conciliation, pourquoi la mairie n'a absolument pas joué le rôle de facilitateur qui lui incombe et semble au contraire avoir tout fait pour brouiller les cartes ?
Face à cela, il apparaît que le personnel, et notamment les délégués du personnel, semblent avoir pleinement joué leur rôle. Ils ont assumé, avec courage et sens, leurs responsabilités et fait ce qui était de leur devoir, à savoir exercer leur devoir d'alerte et informer la mairie et les instances.
Aujourd'hui, on est sur le point de liquider ce centre qui avait une véritable utilité sur le plateau des Minguettes. Un centre qui, du témoignage des familles et des enfants, fonctionnait et était apprécié de la population.
Aujourd'hui, nous sommes face à un personnel, sali dans son honneur et son sens du dévouement, totalement déconcerté, et qui ne trouve pas d'interlocuteur pour répondre à ses trop nombreuses interrogations.
Devant cette situation, a priori trouble et injuste envers le personnel et les familles utilisatrices, je me permets de vous demander solennellement, en tant qu'élu et président de mon groupe, de faire honneur à toutes vos déclarations récurrentes nous assurant de votre volonté de transparence, de recherche de dialogue et de proximité avec les citoyens, en organisant une réunion contradictoire rassemblant autour de vous, les représentants de tous les groupes du conseil municipal, des représentants des familles utilisatrices, les délégués du personnel et toute personne impliquée à la mairie.
Refuser d'organiser et conduire cette réunion, serait par ailleurs la preuve d'une totale incohérence entre vos discours sur la protection des faibles et des opprimés, et vos actes.
Les parties prenantes auraient, à mon sens, tout intérêt à faire la lumière sur cette "affaire". La municipalité, si elle n'a rien à cacher, en sortirait grandie. Par ailleurs, les familles et le personnel comprendraient le pourquoi de cette situation. Il serait alors possible, j'en suis certain, de trouver une solution juste et équitable qui aille vers l'apaisement.
Cette réunion devrait se tenir impérativement avant la date butoir du 25 novembre prochain, date à laquelle aura lieu l'audience décidant définitivement de l'avenir du centre.
Comptant sur votre compréhension, je vous prie d'agréer, Monsieur le Maire, l'expression de mes salutations distinguées.
Nous sommes ressorti très interpellé par leurs témoignages, documents à l'appui.
Les informations recueillies sur l'historique particulièrement trouble de cette affaire et les conséquences sur le centre et sur son personnel sont
effectivement très préoccupantes : Dénonciation de malversations et détournements de fond d'un directeur, erreur manifeste de recrutement, pressions, recours au Prud'homme pour harcèlement, démissions en cascades, modification des statuts pour que les délégués du personnel soient exclus du conseil d'administration, dossier d'agrément non remis à la CAF, non-remplacement de la présidente démissionnaire du conseil d'administration, etc. L'avalanche est impressionnante et l'accumulation pose questions : pourquoi un tel acharnement, pourquoi si peu de conciliation, pourquoi la mairie n'a absolument pas joué le rôle de facilitateur qui lui incombe et semble au contraire avoir tout fait pour brouiller les cartes ?Face à cela, il apparaît que le personnel, et notamment les délégués du personnel, semblent avoir pleinement joué leur rôle. Ils ont assumé, avec courage et sens, leurs responsabilités et fait ce qui était de leur devoir, à savoir exercer leur devoir d'alerte et informer la mairie et les instances.
Aujourd'hui, on est sur le point de liquider ce centre qui avait une véritable utilité sur le plateau des Minguettes. Un centre qui, du témoignage des familles et des enfants, fonctionnait et était apprécié de la population.
Aujourd'hui, nous sommes face à un personnel, sali dans son honneur et son sens du dévouement, totalement déconcerté, et qui ne trouve pas d'interlocuteur pour répondre à ses trop nombreuses interrogations.
Devant cette situation, a priori trouble et injuste envers le personnel et les familles utilisatrices, je me permets de vous demander solennellement, en tant qu'élu et président de mon groupe, de faire honneur à toutes vos déclarations récurrentes nous assurant de votre volonté de transparence, de recherche de dialogue et de proximité avec les citoyens, en organisant une réunion contradictoire rassemblant autour de vous, les représentants de tous les groupes du conseil municipal, des représentants des familles utilisatrices, les délégués du personnel et toute personne impliquée à la mairie.
Refuser d'organiser et conduire cette réunion, serait par ailleurs la preuve d'une totale incohérence entre vos discours sur la protection des faibles et des opprimés, et vos actes.
Les parties prenantes auraient, à mon sens, tout intérêt à faire la lumière sur cette "affaire". La municipalité, si elle n'a rien à cacher, en sortirait grandie. Par ailleurs, les familles et le personnel comprendraient le pourquoi de cette situation. Il serait alors possible, j'en suis certain, de trouver une solution juste et équitable qui aille vers l'apaisement.
Cette réunion devrait se tenir impérativement avant la date butoir du 25 novembre prochain, date à laquelle aura lieu l'audience décidant définitivement de l'avenir du centre.Comptant sur votre compréhension, je vous prie d'agréer, Monsieur le Maire, l'expression de mes salutations distinguées.
Christophe GIRARD
Président du groupe
Président du groupe
Copie de la lettre
Article du Progres du 20 novembre 2008
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