C'est une très bonne nouvelle que nous pouvons
lire dans le Progrès de ce jour, Mme Picard explique qu'elle "se pliera à
une décision judiciaire". Nos révolutionnaires auraient-ils enfin compris
que nous sommes dans un état de droit ! Rien que le fait de sortir une telle
affirmation montre que cela ne va pas de soi pour elle !
Cette belle affirmation a été prononcée au sujet
du droit que revendiquent les forains de pouvoir céder leur fonds. Visiblement
Mme Picard continue dans la ligné de ses prédécesseurs. Quand on est communiste
on n'aime pas les capitalistes. Quand bien même ces "capitalistes"
ont vécu une vie dure à gagner franc après franc, puis euros après euro, sur
des marchés forains soumis aux aléas climatiques et aux intempéries.
Contrairement à des villes comme Lyon et Villeurbanne, la municipalité de
Vénissieux s'entête à refuser toute possibilité de céder leur fonds à des
commerçants qui sont désormais plus qu'à l'âge de la retraite.
En disant qu'elle se pliera à une décision
judiciaire, Mme Picard se paie de la tête de ces commerçants, car elle se joue
d'eux sur deux tableaux. D'abord en faisant le calcul mesquin de faire durer
la procédure espérant ainsi qu'ils perdent courage (elle joue la montre) et en
suite en sachant que ces personnes (ces capitalistes) n'ont pas les moyens de
se payer des avocats, elle mise encore une fois sur leur abdication. Pour dire les
choses de façon simple : "c'est plutôt moche" comme comportement,
mais révèle la vraie nature de ces idéologues. Car, contrairement au fait
qu'elle affirme que ce n'est pas une décision politique, comment expliquer ce
refus autrement que par une vision idéologique ? Ce n'était pas le cas, il
faudrait en déduire que les villes de Lyon et de Villeurbanne auraient des
services juridiques incompétents... permettez-nous d'en douter.
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