Encore
une fois le grand vainqueur de ces élections est l'abstention qui représente à
Vénissieux plus des deux tiers des électeurs inscrits (soit 67,76% alors que
pour l'ensemble de la région elle est de 51%). Cette différence entre
Vénissieux et la moyenne régionale doit faire réfléchir sur la perception
déplorable du rôle de la politique par les Vénissians. Depuis trop longtemps
les Vénissians n'ont plus l'expérience de ce qu'est l'action politique de
proximité, de ce qu'est l'engagement d'un exécutif d'élus au service concret de
la population.
Deuxième
enseignement, le score du FN de ces élections est sans commune mesure avec les
12,63% qu'il a obtenu aux élections municipales il y a seulement quelques mois.
Le FN totalement absent du terrain vénissian tout au long de cette campagne
régionale (zéro présence sur les marchés, aucun tract et même aucun élu dans
les bureaux de vote en ce jour d'élection), ne doit visiblement son score qu'à
des thématiques nationales. La gauche depuis les années mitterrandiennes a fait
du FN son meilleur allié et met tout en œuvre pour favoriser sa montée dans
l'espoir de sauver sa peau. Le score de ce soir a encore démontré l'efficacité
de cette stratégie machiavélique poussée à son paroxysme ces dernières années.
Un schéma efficace que l'on connait hélas à Vénissieux sous une autre forme, où
tout particulièrement lors des dernières élections municipales, le FN a sauvé
in extremis le PC de sa défaite programmée.
Troisième
enseignement, le parti communiste (et ses alliés) poursuit inexorablement sa
chute au plan régionale avec seulement 5,6% des suffrages. A Vénissieux, dans
sa ville "phare" et soi-disant "bastion", le parti
communiste a dû se contenter d'une quatrième place derrière le rassemblement de
Laurent Wauquiez.
Pour
finir j'appelle à une mobilisation de tous les Vénissians de bon sens pour
faire reculer l'abstention dans les urnes vénissiannes et garantir au
rassemblement de Laurent Wauquiez une victoire sur la liste Queyranne qui a mis
à mal notre région depuis trop longtemps.
Christophe GIRARD
Christophe GIRARD
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire